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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 23:30

 

Thomas More, au risque de la conscience 1

 

« Je meurs, bon serviteur du roi, et de Dieu premièrement. » Pourquoi ces quelques mots prononcés par Thomas More, devant le peuple de Londres qui assistait à sa décapitation le 6 juillet 1535, résonnent-ils toujours cinq cents ans plus tard ? Cette nouvelle biographie, particulièrement riche en réflexions et en documents, montre que cet homme, avec ses parts d’ombre et de lumière, dans une époque aux bouleversements considérables, pleine de similitudes avec la nôtre, est un témoin de grande valeur pour notre temps.

Chancelier, c’est-à-dire Premier Ministre, de Henry VIII, Thomas More refusa, au nom de sa conscience, d’approuver les choix totalitaires de ce dernier. C’est pourquoi la vie de cet ami d’Érasme et des humanistes de la Renaissance interpelle vigoureusement ceux qui s’interrogent sur des sujets aussi essentiels que le travail, l’amour, l’éducation, la justice, le bien et le mal, la conscience, Dieu… Par sa vie, achevée avec le martyre, et sa pensée, connue à travers ses écrits dont la célèbre Utopie, Thomas More, père de famille, avocat, juge, écrivain, diplomate, homme d’État, peut aider, avec son humour inaltérable, l’homme du XXIe siècle à se remettre en question et à se construire.

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