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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 15:46

 

Ecoutez l'entretien passionnant du 24 novembre de Dominique Tassot, invité par Louis Daufresne sur Radio Notre Dame, à propos de l’évolutionnisme à l’occasion de l’anniversaire de la parution de l’ « Origine des espèces » de Darwin.

 

ICI :   http://www.radionotredame.net/rnd_player_plus.php?date=2009-11-24&url=http://radionotredame.s3.amazonaws.com/legrandtemoin_20091124.mp3&title=Le+Grand+T%C3%A9moin&MimeType=application/x-mplayer2

   

Dominique Tassot, ingénieur des Mines, docteur en Philosophie, agriculteur en agriculture biologique,  est l’auteur d’un petit livre récent passionnant : « L’évolution, une difficulté pour la science, un danger pour la foi »

Il est président de l’association Centre d'Etudes et de Prospective sur la Science (CEP), qui a un site Internet  http://le-cep.org



Si, cent cinquante ans après Darwin, on n’admet plus que l’homme descende du singe, on continue à penser que l’évolution est à l’origine du développement de l’univers, que l’homme est un animal évolué, que création et évolution ne sont pas incompatibles.

En effet, pourquoi Dieu n’aurait-il pas créé selon l’évolution ? Et, dans ce cas, l’harmonie supposée des origines ne serait-elle pas plutôt à venir ? Le progrès observé chez l’individu ne serait-il pas à attendre de l’espèce elle-même ?

La théorie de l’évolution s’est imposée dans le milieu scientifique, économique, politique et, un peu plus tard, dans la pensée chrétienne. Elle justifie depuis longtemps certains comportements éthiques et sociaux, entraîne des compromis théologiques et une vision de Dieu très éloignée de celle de la Bible, ce qui n’est pas étonnant puisque Darwin est célébré pour avoir produit ” la justification intellectuelle qu’attendaient les athées ”.

Aujourd’hui pourtant, nombre de scientifiques reconnaissent que l’évolution n’est ”ni prouvée ni prouvable”. A leur suite, Dominique Tassot, ancien élève de l’Ecole des Mines de Paris, montre de façon claire et rigoureuse que les prétendues ” preuves ” de l’évolution sont toutes fallacieuses, et ce pour des raisons strictement scientifiques... Il permettra ainsi au lecteur soucieux de vérité de s’affranchir de ce que le biologiste Jean Rostand nommait ”un conte de fées pour grandes personnes”, restaurant ainsi l’image de l’homme dans ses privilèges originels.

dès 18 ans et Adultes
 

 

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commentaires

M
<br /> "Pourquoi Dieu n'aurait-il pas créé selon l'évolution ?" .<br /> Tout simplement parce que cette question est tautologique : présupposer un dieu créateur est anthropomorphique ...<br /> La seule question pertinente, selon moi, c'est : pourquoi sont-ils créationnistes ?<br /> <br /> La remarquable étude du CNRS à propos de l'évolutionnisme et du créationnisme<br /> <br /> <br /> http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap1/lecointreInter.html, aussi complète soit-elle, n’aborde pas la question de savoir pourquoi les créationnistes sont manifestement imperméables à toute argumentation rationnelle et<br /> scientifique.<br /> <br /> <br /> Il est vrai qu’à notre échelle moins que centenaire, il est difficile, et même quasi impossible, de se représenter une durée aussi longue que des millions<br /> d’années et donc le temps qu’il a fallu pour que la vie apparaisse à la suite de la chute d’une météorite, qu’elle se diversifie et quelle évolue, par adaptations, complexifications et mutations<br /> successives et aléatoires jusqu’à l’être humain.<br /> <br /> <br /> A fortiori, on peut comprendre que le génome, les prodigieuses capacités du cerveau humain, etc … paraissent<br /> inconcevables à certains sans l’intervention (ex nihilo , ? !) d’un « grand architecte » anthropomorphique et « créateur de l’homme à « Son »<br /> image ».<br /> <br /> <br /> Il y a aussi l’orgueil qui empêche les croyants d’admettre que l’être humain fait partie du règne animal, persuadés qu’ils sont d’avoir une relation privilégiée<br /> avec Dieu  …<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La croyance créationniste, comme réponse immédiate et sécurisante à l’incertitude et aux lacunes actuelles des sciences, est d’autant plus compréhensible que,<br /> comme l’a dit avec raison, le pasteur évangélique Philippe HUBINON à la RTBF, :<br /> <br /> <br /> « S’il n’y a pas eu création, tout le reste s’écroule ! ». En effet, après l’âge d’environ 25 ans environ, il devient rare, voire impossible,<br /> d’encore parvenir à remettre en question ses options fondamentales, sans doute pour ne pas se déstabiliser, ou alors pour ne pas se désavouer. Certes, comme l’écrit GuillaumAAe LECOINTRE,<br /> « la science est tout simplement non intentionnée. Pour autant, elle n’est peut-être pas dénuée de conséquences vis-à-vis de la philosophie ».<br /> <br /> <br /> En effet, les observations des neurosciences, en particulier, loin de chercher à prouver l’inexistence de dieu, tendent néanmoins, me semble-t-il, à prouver son<br /> existence imaginaire et illusoire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il ne faut évidemment rien attendre, si ce n’est a contrario, de certains pseudo scientifiques canadiens, largement financés par la Fondation chrétienne<br /> Templeton  qui espère prouver scientifiquement l’existence de dieu !. C’est ainsi que, pour conforter en plus sa propre croyance, Mario BEAUREGARD notamment, a<br /> sérieusement cherché dans le lobe temporal droit  l’antenne, le récepteur que dieu y aurait placé pour recevoir sa « Révélation »  <br /> . !  Non seulement il a dû reconnaître qu'il n'y en a pas, puisque tout le cerveau est concerné par l’attitude religieuse, mais il occulte totalement l'influence<br /> éducative et culturelle de l’éducation religieuse. Et pour cause puisqu’ il en a lui-même été une victime (inconsciente) ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Est-il possible d’émettre des hypothèses explicatives, fussent-elles définitivement très partielles, sur l’origine et la fréquente persistance de la foi, même<br /> chez des scientifiques, par ailleurs souvent éminents ? Il n’est bien sûr pas question de vouloir simplifier ou réduire l’extraordinaire complexité du psychisme humain, et en particulier le<br /> phénomène religieux, à des « mécanismes » psycho-neuro-physio-génético-cognitivo-éducatifs. Mais cette nouvelle approche permet déjà, à mes yeux, de relativiser la part<br /> de  liberté individuelle.<br /> <br /> <br /> Comme l’a écrit le neurobiologiste Henri LABORIT : " (...) Je suis effrayé par les automatismes qu'il est possible de créer à son insu dans le système<br /> nerveux d'un enfant. Il lui faudra, dans sa vie d'adulte, une chance exceptionnelle pour s'en détacher, s'il y parvient jamais.(...) Vous n'êtes pas libre du milieu où vous êtes né, ni de tous<br /> les automatismes qu'on a introduits dans votre cerveau, et, finalement, c'est une illusion, la liberté  !  ». Finalement, ce qui importe, ce n’est pas tant CE que l’on<br /> pense, mais POURQUOI on le pense.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est un fait d’observation sociologique : statistiquement, la liberté de croire ou de ne pas croire est souvent compromise, à des degrés divers, par<br /> l’imprégnation de l’éducatio<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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