Lorsque Dieu envoie Samuel chercher l’un des fils de Jessée pour succéder à Saul comme roi d’Israël, le prophète va naturellement vers le plus âgé et le plus fort des fils. Mais Dieu lui dit alors : «Ne prend pas garde à sa figure et à la hauteur de sa taille, car je l’ai écarté. Il ne s’agit pas de ce que l’homme voit ; l’homme regarde le visage, mais Yahweh regarde le coeur» [[Sam, 16,17.]]. Et c’est David, le plus jeune, le moins imposant, qui fut choisi pour être le grand roi.
La Bible apparaît ici comme à la pointe du combat pour le «droit à la différence» que revendique notre époque, mais l’est-elle tout autant pour son frère jumeau, «l’anti-racisme» ? Il est dit de Joseph, qui sera choisi lui aussi, plus tard, pour être le père adoptif du fils de Dieu, qu’il est «de la race de David». Le mot «race» est constamment utilisé dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, ainsi que par les papes : reconnaître l’existence de races ne rend-il pas l’Eglise suspecte d’un dangereux racisme ?
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