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Par Michel Janva le 5 février 2024
Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :
Laurent Voulzy le chante d’une manière si apaisante que nous aurions tort de ne pas le croire : oui, nous avons tous des lieux, des mélodies, des parfums, des textes, des saveurs « qui nous collent encore au cœur et au corps ». Au cours de notre vie, toutes ces découvertes – qui furent autant de rencontres – participent de ce que nous sommes aujourd’hui.
Que l’on débute ses études sur les bancs d’une faculté ou que l’on poursuive une mandature au cœur d’une assemblée, nous devrions de temps à autre enrouler le fil de notre existence comme on remonte un fleuve jusqu’à sa source, et revenir goûter à ces univers qui nous ont façonnés, construits et charpentés. Le parc de son enfance, les anecdotes de sa grand-mère, l’odeur de sa maison, les premières larmes sur un livre, les apéritifs près de la cheminée : la farandole de nos souvenirs constitue un coffre ouvert et dévoile un trésor dans lequel nous pouvons puiser encore et toujours.
Au bénéfice de nous-mêmes certes, mais aussi de ceux qui nous entourent et, mieux, dont nous pourrions avoir la charge. En effet, ces impressions du passé, bien loin d’être appelées à rester en surface, voire de nous importuner tel le sparadrap du capitaine Hadock, nous invitent à une forme de reconnaissance. Elles appartiennent à celles qui nous habitent en profondeur.
Si nous savons les garder chevillées à l’âme, les années auront beau passer, elles seront en mesure de nous suivre, de nous tenir par la main. Mieux encore, si nous savons y revenir souvent, elles peuvent être en mesure de nous bonifier.
« S’émerveiller du miracle de son origine »
Raison de plus pour ceux qui ont vocation à servir les âmes, les intelligences et les cœurs, de s’attacher à offrir, à transmettre des repères sains propres à accompagner toute une vie. A l’image du cycle liturgique qui se propose de nous faire progresser dans la vertu en repassant sous nos yeux les mêmes textes sacrés et mystères divins, comme il est souhaitable que nous ayons dans notre bibliothèque intérieure des écrits de référence que nous relirions sans cesse.
Le petit prince et son renard, les carmélites et leur dialogue, La Fontaine et ses fables, Cyrano et son panache : voilà de quoi vivifier une âme !
Mais méditer sur sa vie pour mieux jouir de ses richesses, c’est encore s’émerveiller du miracle de son origine. En faire l’économie serait l’aveu sinon d’une incohérence, au moins d’un manque de lucidité. « Au commencement il y a un message, ce message est dans la vie, ce message est la vie. » Le bien-aimé professeur Jérôme Lejeune débutait ainsi sa fabuleuse histoire de Tom Pouce.
En quelques trente lignes, le chercheur décrivait, sous la forme d’une comptine emplie de tendresse, les balbutiements de la conception humaine. Il livrait surtout une leçon magistrale de vie, vérifiant par là ce que le poète irlandais Oscar Wilde résumait fort bien avant lui : « Les choses les plus mystérieuses dans le monde ne résident pas tant dans ce qu’il y a d’invisible mais dans ce qu’il y a de visible ».
Ce texte, fort, ciselé, grave en même temps que délicieux, s’intercalera opportunément entre ceux de Saint-Exupéry et de Bernanos dans nos rayonnages fondateurs. On y retrouve toute la précision du scientifique, la sagesse du professeur, la douceur engageante du personnage et la finesse d’un ami de Dieu. Avouons que le cocktail est avantageux.
Du cancer des poncifs à la grande peur des bien-pensants
Alors que l’Assemblée nationale a voté le 30 janvier dernier l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, le président du Sénat, Gérard Larcher, faisait part de ses réserves. A sa manière. A la manière de la droite depuis sa peur culturelle (qui n’a rien à envier à la peur des évêques dont la voix a quasiment disparu dans le débat public). Une manière qui prouve la déliquescence du débat en France dès qu’il touche des sujets éthiques ou moraux.
Le cancer des poncifs empêche toute réflexion sur ces sujets, la peur des bien-pensants sclérose toute sortie sabre au clair. Emettre une réserve sur la constitutionnalisation de l’avortement ? Certes, la chose est permise mais sans avoir donné néanmoins dans un premier temps trois coups d’encensoir à la loi Veil… « L’IVG n’est pas menacée. Croyez-moi, je me battrai pour qu’il soit maintenu. Mais je pense que la Constitution n’est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux », argumentait le président du Sénat.
Pour Charles Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » A son école, le professeur Lejeune fut habité de cette flamme d’intelligence et de ce courage tranquille qui manque tant aujourd’hui au débat d’idées aujourd’hui. Le généticien affirma en son temps ce qu’il voyait, ce qu’il saisissait, ce qu’il observait à travers les lunettes de son microscope.
Il refusa, pour l’honneur de la vérité, de se mentir à lui-même. Dût-il en perdre le Nobel. Il s’engagea donc. Il insista le calme et la sérénité de convictions imperturbables parce qu’enracinées dans la contemplation du réel.
« Chacun de nous a été un Tom Pouce dans le ventre de sa mère, écrit-il, et les femmes ont toujours su qu’il y avait une sorte de contrée souterraine, une sorte d’abri voûté avec une lueur rougeâtre et un bruit rythmé dans lequel de tout petits humains menaient une vie étrange et merveilleuse. Telle est notre histoire. »
Le professeur Jérôme Lejeune savait qu’il décrivait l’évidence, mais les pédagogues comme les avocats ne l’ignorent pas, c’est elle qui est la plus redoutable à défendre. La vie naissante aussi.
Version hongroise sous-titrée en anglais ...
Une journée de deuil national en Russie a été décrétée ce dimanche 24 mars 2024 en hommage aux victimes de ce qui s’avère un des attentats les plus meurtriers, qui n’est pas sans rappeler l’événement tragique du Bataclan le 13 octobre 2015. Vendredi 22 mars 2024 dans la soirée, à Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou, salle de concert du « Crocus City Hall », des individus munis d'armes automatiques ont fait feu à tout bout de champ, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'enceinte, pour un bilan officiel qui fait état actuellement de 137 victimes et plusieurs centaines de blessés.
Comme à chaque attentat, les analyses fusent sur toutes les chaines d’infos, donnant heure par heure outre les informations et leur évolution, mais aussi les analyses et les réactions. D’ailleurs chaque mot est observé et ausculté dans son moindre détail. Il est nécessaire de trouver un coupable, d’écouter les revendications, d’éviter les amalgames. D’autant plus que la Russie est un pays en guerre avec l’Ukraine, qu’elle a visiblement pris le dessus militairement parlant (même si les médias mainstream continuent à faire croire le contraire). Il y a donc propagande et contre propagande de part et d’autres.
19 mars : St Joseph, Epoux de la Ste Vierge et Patron de l'Eglise universelle.
Saint Joseph descendait de la race royale de David. On croit généralement qu'en vue de la mission sublime que le Ciel lui destinait, il fut sanctifié avant sa naissance. Nul ne peut douter que Joseph ne fût préparé à son sublime ministère, quand la Providence, qui dirige tous les événements, unit son sort à celui de Marie.
L'Évangile est très sobre de détails sur saint Joseph, et on y voit tout résumé en ces mots: "Il était juste." Mais que ces mots couvrent de merveilles, puisque les docteurs s'accordent à dire que saint Joseph tient le premier rang après Marie parmi tous les Saints!
Son père l'éleva, d'après la tradition, dans l'état modeste de charpentier; il pouvait avoir, selon de sérieux auteurs, une cinquantaine d'années, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque la Volonté de Dieu lui confia la Très Sainte Vierge. Cette union, belle devant les anges, dit saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'Annonciation demeurât quelques temps caché à saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la virginité de la Mère et de la conception miraculeuse du Fils. L'avertissement d'un ange dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur? Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte! Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué.
Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie. Quel délicieux intérieur! Quelle sainte maison que cette modeste demeure! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif! Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
Il est permis de croire, après saint François de Sales qui l'affirme, que saint Joseph est dès maintenant au Ciel en corps et en âme, avec Jésus et Marie. C'est à bon droit que saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l'Église universelle, et que son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.
On l'invoque aussi comme Patron de la bonne mort.
Les gens sont méchants.
Bruno Le Maire a soutenu ce lundi 18 mars au micro de France Inter l'éventuelle participation d'Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris cet été. Alors que la chanteuse est la cible de l'extrême droite depuis qu'elle est pressentie pour interpréter du Edith Piaf lors de cet événement, le ministre de l'Économie, salue, lui, "un geste très français".
"Je suis fan, je défends la très belle idée de voir Aya Nakamura chanter Edith Piaf pour moi c'est profondément l'esprit français. C'est à dire un esprit de panache, de l'audace et certainement pas le renfermement sur soi", a-t-il assuré sur France Inter.
"Je trouve que c'est un geste très français de demander à une grande star comme Aya Nakamura de chanter Edith Piaf, c'est la France qui se réinvente par la France qui regarde derrière", a-t-il ajouté.
(lu sur bfmtv.com)
Les passionnés de théâtre et les curieux de tous âges sont invités à assister à une représentation remarquable de L'Alouette de Jean Anouilh, mise en scène par les talentueux comédiens amateurs des ateliers Tamise en Scène. L'événement se déroulera au Chelsea Theatre, situé au cœur de Londres.
Synopsis de la pièce :
L'Alouette nous plonge dans le récit captivant de Jeanne d'Arc, de son humble enfance dans le village de Domrémy jusqu'à son destin tragique sur le bûcher de Rouen. Jean Anouilh, avec son génie caractéristique, ne se contente pas de relater des faits historiques, mais offre une expérience théâtrale immersive. À travers des jeux de mise en abyme, des flashbacks saisissants, et des interactions directes avec le public, l'auteur tisse une toile complexe où réalité et fiction se confondent.
Une résonance actuelle :
Écrite dans l'après-guerre, L'Alouette résonne encore aujourd'hui avec une pertinence saisissante. En cette année 2024, la pièce acquiert une nouvelle profondeur, touchant les spectateurs par sa vision poignante de l'histoire et ses réflexions sur la condition humaine.
Moins célébrée que Antigone, cette œuvre d'Anouilh surpasse pourtant bien des attentes. Avec sa force narrative, sa poésie envoûtante, et son humour subtil, L'Alouette promet une expérience théâtrale inoubliable pour tous les amateurs de spectacle.
Conférence : "L"influence maçonnique en politique": mercredi 20 mars à 20h à Versailles.
par RESEAU AUBERGE ESPAGNOLE SAINTE CATHERINE DE SIENNE
"L"influence maçonnique en politique " : fantasme ou réalité ? par Serge Abad Gallardo. Ancien haut fonctionnaire territorial, Serge Abad-Gallardo, a passé plus de vingt ans au sein des loges du Droit Humain, Ordre maçonnique mixte et international. Revenu à la foi chrétienne en 2012, il livre son témoignage en parcourant la France et en donnant des conférences qui connaissent un véritable succès.
Programme prévisionnel de la journée du CEP, Centre d'Etudes et de Prospective sur la Science le samedi 23 mars à Issy-les-Moulineaux.
« Qui n’amasse pas avec moi dissipe » (Mt 12, 30)
Pour en savoir plus et s'inscrire ...
Contact : s.cep@wanadoo.fr / 09 72 94 19 83
" Contre les puissants du jour nous ne défendons pas une idéologie mais la réalité qui est l’existence, dans le ventre de sa mère, d’un être humain depuis sa conception. Nous sommes les indignes, mais tenaces, héritiers d’Antigone rappelant à Créon l’existence des « lois éternelles et immuables voulues par les dieux » mais aussi de Cassandre annonçant les malheurs à venir de Troie. Nous savons à l’écoute de la parabole de l’enfant prodigue que dans l’économie divine ce n’est pas dans les plaisirs et la facilité que s’opèrent les nécessaires conversions mais dans les douleurs et les épreuves.
Frappés, mais non surpris, par le climat de peur et de terreur que fait régner, sur notre pays et nos élus, le lobby de la culture de mort et ses relais médiatiques, nous refusons de désespérer et de nous décourager. Nous conservons une foi intacte dans le destin de la France, animés par la certitude qu’avec l’aide de Dieu, David finit toujours par l’emporter sur Goliath. "
Jean-Pierre Maugendre à La Marche pour La Vie le 4 mars 2024.
« On trouve toujours un général pour refuser une grâce... » : cette réplique était attendue et longuement applaudie, dans les années 1970, en référence à des événements pas si lointains. Pauvre Bitos, « pièce grinçante » de Jean Anouilh qui dénonce les dérives de toute épuration, est de retour sur la scène du théâtre Hébertot : allez la voir, vous ne perdrez pas votre temps. Elle trouve encore des échos dans notre actualité. L'épuration, ce n'est plus qu'un souvenir lointain pour ceux qui ont connu les excès de la Libération ou pour ceux qui ont vécu les séquelles de la guerre d'Algérie, mais elle est encore présente de nos jours. Voyez le procès qui est fait à CNews et à ses journalistes, « entre procès stalinien et cirque Pinder », comme l'écrit Gabrielle Cluzel. Voyez ces parlementaires de LFI qui jouent piteusement les Robespierre ou les Fouquier-Tinville !
On pourrait en dire autant du traitement réservé aux rares personnes qui osent déclarer que la constitutionnalisation du droit à l'avortement n'est pas forcément un progrès. La Conférence des évêques de France (CEF), qui ne brille pas toujours par son courage, a déclaré « [apprendre] avec tristesse le vote par les sénateurs du texte de révision constitutionnelle inscrivant dans la Constitution la garantie de la liberté d’accès à l’avortement » et « [regretter] que le débat engagé n’ait pas évoqué les dispositifs d’aide à celles et ceux (sic) qui voudraient garder leur enfant ».