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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 17:47

 

"Je suis Romain"

 

"Je suis Romain, parce que Rome, dès le consul Marius et le divin Jules jusqu'à Théodose, ébaucha la première configuration de ma France. Je suis Romain, parce que Rome, la Rome des prêtres et des papes, a donné la solidarité éternelle du sentiment, des mœurs, de la langue, du culte, à l'œuvre politique des généraux, des administrateurs et des juges romains. Je suis Romain, parce que, si mes pères n'avaient pas été Romains comme je le suis, la première invasion barbare, entre le Vème et le Xème siècle, aurait fait aujourd'hui de moi une espèce d'Allemand ou de Norvégien. Je suis Romain, parce que, n'était ma romanité tutélaire, la seconde invasion barbare, celle du XVIème siècle, l'invasion protestante, aurait tiré de moi une espèce de Suisse. Je suis Romain dès que j'abonde en mon être historique, intellectuel et moral. Je suis Romain parce que si je ne l'étais pas, je n'aurais à peu près plus rien de français. Et je n'éprouve jamais de difficultés à me sentir ainsi Romain, les intérêts du catholicisme romain et ceux de la France se confondant presque toujours, ne se contredisant nulle part. Mais d'autres intérêts encore, plus généraux, sinon plus pressants, me font une loi de me sentir Romain. Je suis Romain dans la mesure où je me sens homme: animal qui construit des villes et des Etats, non vague rongeur de racines; animal social, et non carnassier solitaire; cet animal qui, voyageur ou sédentaire, excelle à capitaliser les acquisitions du passé et même à en déduire une loi rationnelle; non destructeur errant par hordes et nourri des vestiges de la ruine qu'il a créée. Je suis Romain par tout le positif de mon être, par tout ce qu'y joignirent le plaisir, le travail, la pensée, la mémoire, la raison, la science, les arts, la politique et la poésie des hommes vivants et réunis avant moi. Par ce trésor dont elle a reçu d'Athènes et transmis à notre Paris le dépôt, Rome signifie sans conteste la civilisation de l'humanité. Je suis Romain, je suis humain: deux propositions identiques."

 

Charles Maurras , in "Barbares et Romains", L'Action Française (revue) 15 décembre 1906.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 08:49

 

Ettore Gotti Tedeschi a écrit un article sur l'argent, traduit par Benoît-et-moi. Extrait :

"L'argent est un instrument, comme beaucoup d'autres (tels que les sciences, la technologie, la médecine, la biologie, la politique, l'économie ...), dans la main de l'homme, il peut être bien produit, bien géré et bien utilisé, produisant ainsi de bonnes choses pour de bonnes fins. C'est depuis le troisième siècle après JC que l'on discute sur l'argent, que l'on pense à Clément d'Alexandrie (vers 150-230, grec, Père de l'Eglise), qui l'avait bien compris et expliqué. L'argent est utile pour soutenir les oeuvres d'évangélisation, et aussi pour le distribuer aux pauvres. Mais d'abord, il doit être produit par quelqu'un. C'est l'homme qui le crée et l'utilise, qui lui donne un sens, bon ou mauvais. C'est donc l'homme qui en fait un bon ou un mauvais outil. Et c'est donc l'homme qui le façonne. 

C'est le péché qui transforme un outil neutre en quelque chose de pervers qui va contre l'homme lui-même. Déjà Jean-Paul II dans Sollecitudo rei socialis avait prophétisé que l'homme immature dans la connaissance perdrait le contrôle des outils à sa disposition. Et Benoît XVI dans Caritas in Veritate explique pourquoi et comment les outils (économiques et financiers) prennent une autonomie morale et nuisent à l'homme. Il explique également que lorsque les outils ne fonctionnent pas, ce ne sont pas les outils qu'il faut changer, mais l'homme qui les utilise

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 07:46

 

  • le 24 avril 1915 : début du génocide des Arméniens par la Turquie.

Le premier génocide du XXème siècle fait plus de 1 500 000 morts. Ce génocide vise à maîtriser le territoire de l'Arménie mais aussi à exterminer des chrétiens pour assurer l'unité islamique de l'empire ottoman. Voici le texte d'un télégramme transmis par le ministre aux cellules de Jeunes Turcs :

«Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici.»

Ce sont à peu près les mêmes ordres qui ont été donné à Turreau et à ses colonnes infernales pour exterminer la Vendée et ses habitants.

Lu sur le blog Le Salon Beige, à nouveau accessible après une attaque informatique.

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 19:34

 

Nous serons près du but le jour où les chrétiens connaitront la doctrine sociale de l’Eglise

OJean Ousset  dans son livre l'Action, répond à l’ambition décourageante et inutile des impatients qui croient nécessaire de former ex nihilo une génération de remplacement pour « prendre le pouvoir ». Par la vertu de l’ordre vrai, la tâche est plus facile pour peu que l’on communique « l’ardeur » et le souci du « bien commun » à ceux qui exercent les responsabilités en prise avec le réel.

« Nous pensons à ces impatients de « prise de pouvoir » qui se croient réalistes parce qu’ils proposent, sans attendre, de former techniquement les membres du gouvernement qu’ils espèrent constituer...

Dieu merci, l’emploi d’un appareil si lourd est loin de nous être nécessaire.Nous avons surtout besoin d’une solide formation doctrinale. Et non point tant d’une formation technique de cadres ou chefs pré-désignésEt cela par la vertu de l’ordre vrai.

  • Parce que .... ??? Lisez donc la suite
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 06:57
Cazeneuve-racines-chretiennes.png
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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 00:02
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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 14:16

 

Les élections municipales viennent de se terminer. Arrivent dans sept semaines les élections européennes. En guise de préparation, l'économiste Frédéric Lordon publie La Malfaçon (aux éditions "Les liens qui libèrent"), réflexion sur la manière dont la monnaie unique européenne a détruit les souverainetés populaires.

Hervé Nathan recueille ses propos dans Marianne du 29 mars 2014  :

 

Fut un temps où il était impossible d'émettre la moindre critique sur l'euro. La pensée économique était aussi unique que la monnaie et endormait les 324 millions de citoyens peuplant ladite zone euro. La crise de 2008, la plus longue et profonde depuis 1930, a balayé les certitudes au point que l'euro bashing serait presque devenu tendance. (...)

 

 Les traités constitutifs de l'euro ont littéralement congelé la politique économique, l'ont emprisonnée dans des rets si serrés que les peuples n'ont plus le pouvoir de choisir leur avenir, ce qui est bien l'absence de toute démocratie. Le réquisitoire implacable de Lordon, c'est que tout ça n'est pas le fait du hasard : «Que le peuple souverain puisse décider et réviser à sa guise, c'est ce que les puissances qui dominent la construction européenne ne veulent à aucun prix. Il ferait beau voir que le souverain décide contre les intérêts du capital.». (...)
Frédéric Lordon : « Je ne situe pas l'enjeu majeur de la sortie de l'euro dans une stratégie économique de dévaluation du change mais dans une entreprise politique de restauration de la souveraineté. Dont la monnaie unique a opéré une invraisemblable destruction. Il faut d'abord y voir l'effet de l'ordolibéralisme allemand [courant libéral apparu dans les années 30] pour lequel le caractère souverain des politiques publiques est une abomination de principe, l'arbitraire et la déraison étatiques par excellence. Sans surprise, c'est en matière de politique monétaire que cette phobie a été portée à son plus haut point. Imposée telle quelle à l'Europe par l'Allemagne, elle a conduit à un modèle qui asservit la conduite des politiques économiques à des règles a priori, celles des traités. Mais dans «politique économique» il y a bien «politique» ! Terme qui se trouve pourtant purement et simplement annulé par réduction à une automatique de la «stabilité». Pour faire bonne mesure, l'Allemagne, anticipant non sans raison que les règles pouvaient être violées, a obtenu que les politiques économiques soient exposées au jugement permanent des marchés de capitaux, instance disciplinaire à la puissance sans équivalent et infaillible garante du respect des normes de l'orthodoxie, le nom convenable dont s'habillent les intérêts de la rente. Les tares économiques de cette construction sont maintenant parfaitement connues. Mais ses tares politiques sont bien pires. L'ordolibéralisme euro-allemand a eu pour effet de barrer l'essence même de la souveraineté politique. Et l'Europe présente nous oblige à répondre à cette question : acceptons-nous de vivre dans un monde d'où toute substance politique a été retirée ? (...)

La tare congénitale de l'euro se tient (...) dans le fait d'avoir constitutionnalisé des contenus de politiques publiques, économique et monétaire en l'occurrence. Rêve néolibéral assurément, mais monstruosité scandaleuse à quiconque conserve un peu de sens aux mots de «souveraineté démocratique». On constitutionnalise les principes généraux de l'organisation des pouvoirs publics, ou bien des droits fondamentaux. Mais la sanctuarisation irréversible, sous la norme juridique la plus haute, donc la moins atteignable, de ce que doivent être et de ce que doivent faire les politiques publiques, c'est une infamie qui ruine jusqu'à l'idée même de modernité politique. Il nous reste donc le loisir d'organiser à notre guise la flicaille et les Vélib'. Mais de ce qui pèse le plus lourdement sur les conditions d'existence de la population, les politiques économiques, nous ne pouvons plus discuter : les réponses sont déjà tout écrites et enfermées dans d'inaccessibles traités. C'est une monstruosité politique contre laquelle il faut redire que la démocratie consiste dans le droit irrécusable à la réversibilité, à la possibilité permanente et inconditionnelle de la remise en jeu, dans le cadre de la délibération politique ordinaire.

(...)

Je soutiens en effet que la base nationale a pour rustique vertu que les structures institutionnelles et symboliques de la souveraineté y sont là, tout armées, et prêtes à être instantanément réactivées en cas de besoin. Cependant, qu'une stratégie de protectionnisme à l'échelle européenne soit plus efficace, j'en conviens sans la moindre difficulté. Mais en principe seulement. Car, en pratique, qui peut imaginer un seul instant qu'une Commission intoxiquée de libre-échangisme jusqu'au trognon puisse jamais vouloir une chose pareille ? A moins, bien sûr, qu'il ne se produise une miraculeuse unanimité intergouvernementale pour le vouloir à sa place... (...)
Il faut en finir avec ce fétichisme européen, qui cherche à «faire l'Europe» sans jamais s'interroger sur les conditions de possibilité politiques de ses lubies successives. Et il faut en finir aussi avec ces imprécations, moitié débiles, moitié hallucinées, qui nous promettent l'enfermement façon forteresse et la régression obsidionale en cas d'abandon de l'euro, comme si la France d'avant l'euro, comme si les 170 nations hors Union européenne n'étaient que des Corée du Nord. La bêtise d'une certaine éditocratie est sans fond. Il n'y a que des avantages à cesser de poursuivre des fantasmes de constructions mal conçues, pensée défectueuse qui a produit suffisamment de désastres pour qu'on s'en avise. On peut ne pas faire monnaie unique ni libre-échange sans rivage, et pourtant continuer d'approfondir tous les autres liens entre peuples, précisément en déshérence aujourd'hui : scientifiques, artistiques, éducatifs, culturels. Incroyable : il y a une vie possible entre les nations hors la circulation des marchandises et des capitaux ! »

Merci à EVR

La malfaçon : Monnaie européenne et souveraineté démocratique par Lordon

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 16:21

 

Se mobiliser pour la planète et pour son couple. Samedi prochain, la marque de préservatifs Durex et l'association écologiste WWF invitent tous les amoureux à transformer la «Earth Hour» («l'heure pour la planète») en «Love Hour». 

Organisée chaque année, le dernier weekend du mois de mars, la «Earth Hour» incite généralement les particuliers à la «pro digital detox», c'est-à-dire à débrancher pendant une heure leurs appareils électroniques et à couper les lumières.  L'objectif : promouvoir l'économie d'électricité et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. (Le Parisien)


Sur Canal +, le Président du WWF France nous expliquait que cette opération préservatif servait à préserver les espèces menacées. Donc, pour préserver les pandas, supprimons les humains ? Certains y pensent...

Pendant cette heure, le chiffre d'affaires de DUREX ne s'arrêtera pas de grimper.

Au fait, c'est à 20h30. Alors, à vos interrupteurs ?

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 20:43

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 09:12
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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 00:18

 

  • Nous y sommes en plein. Et une fois de plus nous revoici perplexes. Que faire ? Voter selon notre conscience ? Oui ! bien sûr ! On risque peu à ce conseil. Puisque la conscience est, de toutes façons, le critère immédiat de la moralité de celui qui agit. Mais pour ce qui est de la « moralité » du résultat électoral de celui qui vote, « en conscience », pour le candidat jugé le meilleur, le plus honnête, le mieux pensant, le plus vertueux, etc., c’est autre chose ! Attendu qu’à voter ainsi, pour ce meilleur incontestable, le jeu de la répartition des voix risque de faire passer le saligaud. 

la suite...

L'Eglise a conscience que si, d’une part, le chemin de la démocratie exprime au mieux la participation directe des citoyens aux choix politiques, d’autre part, il n’est possible que dans la mesure où il est fondé sur une juste conception de la personne. 

Et si l’engagement des chrétiens en politique n’était pas facultatif...

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 00:00

 

Mgr Aillet : en vue des élections municipales

Mgr Aillet : en vue des élections municipales

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron vient de publier le communiqué de presse suivant au sujet des élections municipales de ce dimanche. Un texte qui offre des clefs de discernement.

Les élections municipales, désormais toutes proches, vont se dérouler sur fond de tensions, voire de scandales qui empoisonnent la vie politique française, tous partis politiques confondus. Faut-il pour autant désespérer des politiques ? Un sondage récent, réalisé par Opinionway, semble confirmer ce désamour : si 79% des français font confiance aux institutions hospitalières et 46% à l’Eglise catholique, 23% font confiance aux medias et seulement 11% aux partis politiques.

La politique : une chose noble

Pour autant, la politique est une chose noble quand elle est recherche du Bien commun, sans céder à la tentation de l’intérêt et du pouvoir, et il ne manque pas d’hommes et de femmes engagés dans la chose publique de manière intègre et dévouée à leurs concitoyens, en particulier parmi les élus de proximité qui brigueront nos suffrages, les 23 et 30 mars.

la suite...

in L'Homme Nouveau le 21 mars 2014 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 09:53

 

L'objection de conscience, la grande oubliée des municipales...Alors que nous ne sommes plus qu’à quelques encablures des municipales, la campagne reste morne. Çà et là on parie sur les chances du Front national, on suppute la défaite des « partis de gouvernement », on compte les morts sur les listes, enfin on cherche des responsables à la pollution.

Rien ou presque, nulle part, sur la fameuse question qui a habité toute l’année passée, celle du mariage étendu aux couples de personnes du même sexe et sur le cas de conscience qui en est né pour les maires et leurs adjoints, en tant qu’officiers d’état-civil : sont-ils tenus d’exécuter ces unions quand, dans leur âme rationnelle, ils en réprouvent le principe ? Sinon à Fontgombault, ce petit village de l’Indre bien connu des catholiques pour sa florissante abbaye bénédictine, fille de Solesmes, où le conseil municipal dans son entier a déclaré que jamais il ne célèbrerait de telles unions, un peu partout ailleurs des modus vivendi ont été trouvés, un adjoint accommodant se dévouant en général pour assumer le « mariage ». Mais les élections de dimanche prochain étant appelées par définition à renouveler les équipes au pouvoir dans les 36 000 communes françaises, la campagne eût pu être l’occasion de remettre le sujet sur le tapis, dans la suite du grand mouvement de la Manif pour Tous.

Las ! On dirait que la question a été passée par pertes et profits. Parmi les maires ou impétrants que l’on eût pu imaginer, soit qu’ils fussent chrétiens, soit qu’ils se rattachassent à un véritable humanisme, sensibles à la question, peu nombreux sont en vérité ceux qui ont eu l’audace d’évoquer publiquement leur débat intérieur. C’est le cas de la tête de liste de Versailles Famille Avenir, Fabien Bouglé (photo), qui n’hésite pas à prendre le taureau par les cornes : « La liberté de conscience (et, donc, l’objection de conscience), affirme-t-il, est inhérente à l’Homme et ne dépend pas en tant que telle du Conseil constitutionnel. La capacité de l’Homme de refuser de collaborer à un acte objectivement gravement injuste lui appartient, même si on la lui dénie juridiquement. La loi naturelle prime ici sur le droit positif. »

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 11:24

 

Ni Claire Chazal (TF1) ni Elise Lucet (La 2), ni BFM TV, ni RCF n'ont pensé à nous parler hier de l'engagement maçonnique et athée de Marc Blondel, "homme libre, indépendant, provocateur".

Un oubli sans doute. R.I.P.

Marc Blondel, un frère à l’Orient éternel

Marc Blondel est mort, à 75 ans. Il fut initié au GODF il y a cinquante-trois ans, en 1961, dans la loge parisienne l’Avant Garde Maçonnique, alors que le Vénérable Maître est Fred Zeller, qui deviendra Grand Maître.

« C’est une figure historique du syndicalisme, porteur d’indépendance vis-à-vis des partis politiques, réagit Daniel Keller, Grand Maître du GODF. Militant républicain, débatteur maçonnique de grande qualité, il témoignait de sa profonde fidélité pour le Grand Orient. » Le dignitaire se souvient l’avoir reçu fin 2013 Rue Cadet comme président de la Libre Pensée.

Il y a trois ans, j’avais rencontré Marc Blondel afin qu’il me raconte son entrée en Maçonnerie. C’est en 1960 qu’il rencontre Fred Zeller pour parler de la Guerre d’Algérie. « Nous mangions ensemble tous les samedis, Rue Saint-Louis en l’Isle, pour débattre de politique, jusqu’au jour où il me dit : « Il y a la politique, le syndicalisme… et la réflexion philosophique. » Je l’ai envoyé balader. Pour moi, la Franc-Maçonnerie, c’était la collaboration de classe et les bouffeurs de curés. Comme Fred est revenu à la charge, j’ai fini par donner mon accord.» 

 Suite et source

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 00:46

 

Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
Le jour de la raison ne le saurait percer.
Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.

Boileau, l’Art Poétique   

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 09:56

 

En ce moment sur France Culture... Un émission qu'on peut réécouter et télécharger sur Internet.

Répliques
Emission Répliques

le samedi de 9h07 à 10h

Robert Chenavier, agrégé de philosophie, président de l'Association pour l'étude de la pensée de Simone Weil, directeur de la publication des "Cahiers Simone Weil" (revue trimestrielle), 
Emmanuel Gabellieri, doyen du Pôle Philosophie Sciences Humaines Université Catholique de Lyon

Accéder ICI aux livres évoqués 

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:35

Un très intéressant débat ce matin sur "Répliques", l'émission de France Culture, animée par Alain Finkielkraut.

Les invités :

 Cédric Biagini, auteur et animateur des éditions l’Echappée 

Bruno Patino, directeur général délégué aux Programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions.

On peut (ré)écouter l'émission sur le site :

Répliques
Emission Répliques

le samedi de 9h07 à 10h

Ecoutez l'émission52 minutes

REPLIQUES - La révolution numérique

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 18:15

 

Une réflexion pour prendre un peu de hauteur...

Nous y sommes en plein. Et une fois de plus nous revoici perplexes.

Que faire ? Voter selon notre conscience ? Oui ! bien sûr ! On risque peu à ce conseil. Puisque la conscience est, de toutes façons, le critère immédiat de la moralité de celui qui agit[[R.P. Vermeersch : “Theologiae moratis principia”. Rome, 1923. Vol. 1 ; p. 290-193 - Cf. aussi “Fondements de la Cité”, p. 225]]. Mais pour ce qui est de la « moralité » du résultat électoral de celui qui vote, « en conscience », pour le candidat jugé le meilleur, le plus honnête, le mieux pensant, le plus vertueux, etc., c’est autre chose ! Attendu qu’à voter ainsi, pour ce meilleur incontestable, le jeu de la répartition des voix risque de faire passer le saligaud.

Alors ?

Alors lisez la suite...

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 17:52
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 09:12

 

Jamais la morale publique n’est tombée aussi bas, et jamais nos hommes politiques n’ont tant parlé de morale. Il n’est pas une semaine où l’on n’entende un refrain, y compris dans la bouche de notre nouveau président de la république, sur la défense des « valeurs de la République », de la « morale républicaine ». Ces expressions méritent que l’on s’y arrête. Est-il légitime, acceptable qu’il y ait des valeurs attachées à la République ? Autrement dit, est-il acceptable qu’un système de gouvernement des peuples engendre des valeurs morales ? Rien n’est plus opposé à la conception chrétienne de l’Etat et des rapports entre les pouvoirs spirituel et temporel que cette allégation.

Malheureusement, nous y sommes tellement habitués que nous n’y prenons pas garde. Pourtant il faut être conscient des soubassements idéologiques de ces formules qui fondent le totalitarisme démocratique. Ce régime est une véritable religion laïque, défendant le dogme du relativisme éthique, fondée sur les principes de la Révolution française, en opposition absolue avec le catholicisme.

La juste analyse de ce qu’est la démocratie religieuse conforme aux souhaits des “Lumières” et la pratique politique de la Révolution, nous permettent de mieux percevoir aussi la logique profonde de certaines initiatives gouvernementales ou municipales en matière d’éducation civique. Depuis quelques années, se sont développés en France les conseils municipaux d’enfants, fonctionnant à l’image des institutions municipales de notre pays. De même, une fois par an se réunit à Paris une assemblée de députés d’enfants. Il s’agit de développer le sens civique des enfants, en leur montrant le mécanisme de nos institutions démocratiques. Le sens profond de ces initiatives apparaît clairement. La pratique habituelle des institutions démocratiques fera de bons citoyens français. L’éducation civique se réduit à l’éducation démocratique. Les jeunes Français ne sont plus « fils de France », mais « fils de la République ».

Nous assistons à la même logique dans les relations internationales, où la mise en place d’institutions démocratiques est censée amener la paix dans le monde. Ainsi, le très sérieux quotidien « Ouest-France » s’interrogeait, il y a quelques mois, sur les causes des massacres du Rwanda. L’éditorialiste ne cachait pas sa surprise de voir un peuple s’entre-tuer, alors que la démocratie avait fait de gros progrès !!!

De même, lors des derniers sommets franco-africains, le président François Mitterrand a clairement affirmé que l’aide financière au développement était subordonnée aux progrès démocratiques des Etats africains.

Cet aspect profondément moral et éducatif de la démocratie est également présent dans les grandes actions militaires menées récemment par l’ONU ou les Américains. Le vocabulaire onusien mérite notre attention. L’opération en Somalie était intitulée « restaurer l’espoir ». Quant à l’opération militaire américaine en Haiti, elle s’appelait « soutien à la démocratie », alors qu’il s’agissait de ramener au pouvoir le Père Aristide, religieux théologien de la libération, renvoyé de son ordre.

Quand les rois de France se battaient contre la famille des Habsbourg, ils faisaient la guerre pour défendre les intérêts français. Quand Jeanne d’Arc entreprit de « bouter l’Anglais hors de France », elle n’eut besoin d’aucune autre justification. Ces hommes et ces femmes de notre Histoire luttaient pour le bien commun de la patrie, un point c’est tout.

En revanche, aujourd’hui, l’ONU, ainsi que la plupart des pays européens, se considèrent investis d’un rôle éducatif consistant à répandre dans le monde entier le modèle politique et moral de la démocratie libérale. Il n’est pas étonnant de voir que ce sont les mêmes puissances qui agissent ainsi et qui, lors de la conférence du Caire, voulaient promouvoir l’avortement comme méthode universelle de contraception dans le monde. Le colonialisme de la démocratie révolutionnaire et le colonialisme du “relativisme éthique” vont de pair.

Jean de Viguerie

Lisez l'article complet La démocratie totalitaire .

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 21:14

 

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  " On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas

d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. "

 Georges Bernanos

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 02:26

 

    François Hollande a été reçu par le pape François. Dans son allocution après l'entretien, le président de la république s'est situé au-dessus des religions dans la grande tradition de la laïcité française. A ce propos, voici un texte (1) de Jean Ousset, fondateur de la Cité Catholique - dont on commémore cette année le centenaire de la naissance et les 20 ans de la mort - et dans lequel il nous parle des rapports de la politique et de la religion.

 

  Rapports de la politique et de la religion. Rapports du "royaume de Dieu" et de la  "cité charnelle". Problèmes délicats et toujours controversés !

  Combien d'erreurs ces difficultés ont entrainées au cours des siècles .

Et aujourd'hui même combien s'inquiètent du péril toujours possible de la "temporalisation d'une fin, en réalité transcendante", sinon d'une identification du "royaume de Dieu", avec telles structures politiques et sociales d'un Etat, fût-il chrétien.

  Pendant qu'à l'opposé, d'autres erreurs tendent à séparer religion et vie publique ; soit par haine de la religion et pour combattre son influence dans la Cité ; soit par amour pusillanime de l'Eglise, et crainte de la voir bousculée, inquiétée si elle sort du sanctuaire. Le résultat étant de part et d'autre un naturalisme politique et social de plus en plus profond. Dieu chassé de la vie publique, soit par haine, soit pour épargner son Eglise, mais toujours au plus grand profit de la Révolution.

  Ainsi perdons-nous de vue l'unité de l'univers; vivants dans un monde double, dont chaque partie serait coupée de l'autre : univers spirituel et univers temporel. Ecartelés, deux fins nous sollicitent, et ce que nous consacrons à l'une nous semble perte pour l'autre.

  II n'est pas rare même que notre interprétation du "rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" nous incite à poursuivre certes cette fin qui est Dieu, mais en considérant César comme étranger au plan divin et, partant, inutile à notre progression spirituelle.

  Autrement dit : César nous paraît désigner un ordre en marge de notre fin divine, ordre qui ne relève pas de Dieu. Domaine ordonné à une fin non seulement distincte mais pratiquement indépendante de la fin dernière et suprême de la Création.

  Authentique manichéisme d'un univers divisé entre deux maîtres : le monde de Dieu et le monde de César.

   L'ironie veut même que l'explicite reconnaissance des droits de César par l'Evangile - "...quae sunt Caesaris Caesari ..." (2) - soit fréquemment rappelée par cette catégorie de chrétiens pour lesquels il semble, par ailleurs, hors de propos que César, lui, ait à rendre à Dieu quelque chose.

  Quoi d'étonnant à ce que l'ordre temporel, l'ordre civique et politique apparaisse comme en marge de l'ordre divin ? Objet d'une corvée, servitude des choses d'ici-bas, poids mort, obstacle, sinon perte de temps et d'énergie dans la poursuite de "l'unique nécessaire". Dangereuse diversion sur la seule voie spirituelle du salut.

(...) Comme si César n'appartenait pas à Dieu, ne relevait pas de Dieu, n'avait pas, à sa manière, à tendre vers cet unique but qui est la gloire externe de Dieu par le salut des âmes.

  Que tout soit relatif, mais relatif à Dieu, seul principe et seule fin de tout le créé; telle est la notion fondamentale sans laquelle l'ordre humain se disloque, écartelé entre divers centres d'intérêts dont rien ne permet d'indiquer la hiérarchie et les justes relations.

(...) Qu'une "chose", surtout, aussi spécifiquement humaine, aussi importante que la politique, la vie sociale, puisse rester à l'écart de cette universelle perspective, cela est impensable et frise l'absurde. Cette fin divine et personnelle de l'homme, raison d'être des "choses qui sont sur la terre", ne peut pas ne pas être aussi raison d'être de la Cité.

  L'ordre civique et politique n'est pas, ne peut pas être en marge de l'ordre créé, et comme en état d'indépendance par rapport à la fin suprême de la Création.

  Si, comme l'a dit Saint Paul, "Haec est enim voluntas Dei, sanctificatio vestra" (3), il devient clair que la valeur des "choses qui sont sur la terre" ne peut s'établir qu'en fonction de ce but fixé par la volonté divine.

  Partant, à la poursuite de cette fin, la politique ne peut qu'être un "moyen".

  Plus d'opposition entre Dieu et César. Plus d'univers double. En une seule vision tout apparaît en place et dans l'ordre. Une seule volonté, une seule préoccupation : la gloire de Dieu, le salut des âmes.

  Bien que distinct du "spirituel" (et en un certain sens : autonome), César n'est qu'une tumeur maligne, un cancer de la Création s'il n'y est un "moyen" (direct ou indirect) au service de la seule fin. Et, s'il a une valeur réelle, il n'a, il ne peut avoir que la valeur de son importance au service de la dite fin.

1 - Permanences N°331 d'avril-mai 1996,  extrait de "Fondements de la Cité", pp. 121 à 124.

2 - Matt. XXII, 21. Marc XII, 17. Luc XX, 25.

3 - Thess. IV, 3. "La volonté de Dieu est que vous deveniez des saints ".

 

Merci à EVR

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 01:20

       

Je ne veux pas être rééduqué

Le 21 janvier, en la fête de sainte Agnès, morte martyre en défense de sa foi et de sa virginité, et anniversaire de l’assassinat de Louis XVI, nos députés ont voté dans le soir parisien l’extension de l’avortement. Ces choses-là se font toujours nuitamment, histoire de ne pas voir la réalité de la détresse que l’on croit faire disparaître ainsi d’un coup de crayon législatif.

La novlangue à l'œuvre

Dans son édition du lendemain, Le Figaro publiait un précis éloquent de la novlangue socialiste à l’œuvre. Amusant et terrible ! Selon le nouveau langage utilisé par le gouvernement, on ne dit plus « être enceinte » mais « être en état de grossesse médicalement constaté ». Vos enfants n’iront plus à l’école maternelle, mais à « la première école ». Le gouvernement ne veut pas « détruire l’identité sexuée », mais « déconstruire les stéréotypes de genre ». Les couples homosexuels ne sont pas dans l’impossibilité de procréer mais nous sommes « confrontés à l’infertilité sociale ». Soixante-cinq ans après la parution de 1984 d’Orwell nous sommes en plein dedans : entre virtualisation au maximum et déconstruction massive. Les déclarations offensives sur l'absence de l'enseignement de la théorie du genre à l'école le montrent amplement. 

Rééducation à grande échelle

Face à cette rééducation à grande échelle, les incantations générales sur les mauvais catholiques que nous serions ne suffisent pas. Que chacun voit dans son particulier avec son confesseur ! Mais soufflez sur les braises de notre foi appauvrie s’avère nécessaire pour que nous arrivions à incarner, même socialement et politiquement, les vérités naturelles et surnaturelles dont nous sommes les héritiers. Le temps de la tiédeur doit finir. Réveillons-nous !

Philippe Maxence le 30 janvier 2014 dans l'Homme nouveau

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 00:47

 

« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »

« Nous voulons changer les mentalités des jeunes… la révolution française n’est pas finie, c’est à l’école de l’achever… » 

« Il s’agit de forger une religion qui soit, non seulement plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force de séduction, de persuasion, d’adhésion que lui… »

« L’école est un instrument de la religion laïque…c’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin… »

« L’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses tables de la loi… »

« Il y a un infini flottant dans l’âme de l’enfant et l’éducation se fixe pour tâche de lui donner une forme… »

« La laïcité n’est pas la neutralité, la simple tolérance…mais un ensemble de valeurs et qui va jusqu’au bout, qui demande aussi le socialisme… »

« Il faut s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités afin de lutter contre les préjugés liés à l’identité du genre… »

Lu sur NdF

Et Valérie Trierweiler a dit ... 

  1.  Valérie Trierweiler, « Vincent Peillon : itinéraire d'un enfant gâté »Paris Match,‎ 2005          Voyez donc Wikipedia ...
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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 20:30

 

HOLLANDE A INVENTÉ LA RELIGION DE L'INDIFFÉRENCIATION

La Chronique d'Éric Zemmour du 24 janvier 2014 en vidéo : François Hollande est au Vatican ce vendredi pour rencontrer le pape François. On dit que c'est une façon pour le président de se réconcilier avec l'électorat catholique. Est-ce possible ?

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