Tout est parti d'un décolleté. Mais pas n'importe lequel: celui de l'incendiaire Salma Hayek, repéré sur le tapis rouge de Cannes lundi 18 mai. Le lendemain de son apparition très remarquée, l'actrice venue présenter Le conte des contes de Matteo Garrone faisait une élocution en faveur des droits de la femme, lors d'une conférence Women in Motion. «Notre seule valeur pour un film, c'est d'être considérées comme des objets sexuels. Le seul genre de film où les femmes gagnent plus d'argent que les hommes, c'est l'industrie du porno», avait-elle alors fustigé. Situation embarassante. Une femme arborant lors du plus grand rendez-vous du cinéma un décolleté «horriblement vulgaire» et «ne cachant pratiquement rien», pour reprendre les dires de certains internautes, est-elle la plus à même de critiquer la condition féminine dans l'industrie du septième art?
Pascal Thomas, le réalisateur de Valentin Valentin et La Dilettante, a réagit à la question. Cette figure marquante de la Croisette assure que les femmes n'ont pas toujours fait preuve d'autant d'impudeur lors de la montée des marches ... La suite...
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