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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 10:28
  • le 19 mars 1945 : mort en camp de concentration du Bienheureux Marcel Callo, parce que « trop catholique » !

« Chaque soir aussi, ma pensée va vers la France; Dieu, Famille, Patrie, trois mots qu'on ne devrait jamais séparer ».

Le 6 décembre 1921, naît à Rennes le second garçon d'une fratrie de 9 enfants. A 8 ans, Marcel est croisé de la Croisade Eucharistique. Chaque matin, il sert une Messe ; il se confesse tous les quinze jours, fidèle à la devise des croisés: «Prie, communie, sacrifie-toi, sois apôtre.»

Apprenti typographe à 12 ans, ouvrier à 14 ans il est surnommé par les ouvriers « l'autre Jésus ».

Un de ces chefs scouts dira : « il est monté à la route faisant de son activité à la JOC son service routier ». Ce qui sera confirmé par une plaque mise par les scouts autrichiens sur un mur du camp de concentration de Mauthausen :

« fidèle à sa promesse scoute, il a témoigné pour le Christ, par son action dans le monde de la jeunesse ouvrière jusqu'à en perdre la vie ».

Le 19 mars 1943, il est requis au STO en Thuringe. « Je ne pars pas comme travailleur, mais comme missionnaire. »

De fin 1942 à mai 1943, le cardinal Suhard négocie avec les Allemands pour officialiser la présence d'aumôniers parmi les déportés du STO : refus du régime Nazi.

Le ministère auprès des étrangers est interdit aux prêtres allemands. Le cardinal-archevêque de Paris, Emmanuel Suhard, et son vicaire, l'abbé Jean Rodhain, s'efforcent d'édifier, sur la modèle de l'Aumônerie Générale des Prisonniers de Guerre, une institution pour les travailleurs civils. Les négociations avec le Régime Nazi échouent. Aucun envoi de prêtres français en Allemagne n'est autorisé.

Des prêtres partent pourtant en Allemagne avec des identités cachées d'ouvrier. L'abbé Hadrien Bousquet est un de ces pionniers. Il arrive à Berlin le 15 janvier 1943. L'abbé Rodhain lance une opération illégale: la « Mission Saint Paul» et dans l'« expérience des Catacombes ».

À la suite du Père Hadrien Bousquet, 25 prêtres sélectionnés par le père Jean Rodhain, aumônier national des prisonniers de guerre et futur fondateur du Secours Catholique, sont envoyés clandestinement dans le Reich. Puis d'autres prêtres sont requis au STO sans que leur qualité de religieux soit repérée. 273 prêtres prisonniers de guerre, acceptent le statut de «travailleurs libres » et rejoignent le STO. 3 200 séminaristes et militants de l'Action catholique partent contraints ou volontaires

La suite....

 

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