Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 09:57

 La fin des travaux de rénovation de la cathédrale de la Treille de Lille, suivie de l'inauguration de sa nouvelle façade, nous donne l'occasion de présenter une bande dessinée parue en 1998,

 " Lille, Cité de la Vierge, son histoire ".

 Au commencement, Lille est «  l'isle. ». La ville est en effet née sur un tertre bercé entre les bras de la Deule.

 Fait historique ou légende, tout commence vers l'an 600 avec le duel de Lydéric et Phinaert La BD commence d'ailleurs par l'attaque, par une bande de brigands à la solde de Phinaert, du comte de Dijon Salvaert et de son épouse Hermengarde. Celle-ci s'échappe et donne naissance à un fils. La Vierge lui apparaît pendant son sommeil et lui annonce que l'enfant vengera son père et délivrera l'île de la tyrannie. La mère est capturée et le fils recueilli par un vieil ermite qui lui donne son nom : Lydéric. Plus tard, Lydéric tuera Phinaert en duel et libérera sa mère.

 Lille devient rapidement l'une des villes des Flandres qui comptent et qui suscitent les convoitises.

 Son  histoire apparaît fortement liée aux conflits politiques et aux histoires de familles : Lille se trouvera tour à tour flamande, française, bourguignonne, autrichienne, espagnole, et finalement française.

Vers 1055, le comte de Flandre Baudouin V, vassal du roi de France, fait bâtir la Collégiale Saint-Pierre. Elle est inaugurée en 1066 en présence du roi de France, Philippe Ier, qui n'a que 7 ans.

Pourquoi " la treille ", dira-t-on ? Parce que dans une chapelle de la Collégiale, une statue de Marie portant l'Enfant Jésus était entourée d'une treille de fer, "peut-être destinée à recevoir les dons et les ex-votos, ou, tels les chanceliers des rois qui paraissaient séparés du peuple par un treillis de fer, recevaient les doléances et distribuaient les grâces au peuple "

 1214 : Bouvines. C'est la fameuse bataille où Philippe Auguste est confronté à une formidable coalition qui comprend principalement : Othon IV empereur de Germanie, Ferrand comte de Flandre, Renaud comte de Boulogne. Après sa victoire qu'on a pu qualifier de miraculeuse, Philippe Auguste va s'agenouiller devant ND de la Treille pour la remercier. Il ne s'approprie pas la Flandre mais en laisse le gouvernement à la Comtesse Jeanne, épouse de Ferrand ( elle a donnée son nom, ou plutôt son titre,  à l'Hospice Comtesse ).

A partir de 1254, les miracles se multiplient autour de ND de la Treille : Elle devient lieu de nombreux pèlerinages et la comtesse Marguerite  décide de fonder la confrérie de la Charité Notre-Dame.

 Pourquoi  Lille est-elle appelée " Cité de la Vierge " ? Parce qu'en 1634, le Mayeur Jean Le Vasseur consacre la cité qui prend alors officiellement ce titre.

 Autre repère historique important : 1667, car la ville capitule devant les armées de Louis XIV.

 En 1668 : le traité d'Aix-la-Chapelle signé avec l'Espagne consacre le rattachement de  Lille  au Royaume de France.

 Vient la Révolution. En 1793, la Collégiale est détruite. La statue de Notre-Dame est découverte dans les ruines par un ancien sacristain, Alain Gambier. Tels les premiers chrétiens dans les catacombes, Gambier et ses amis iront la prier dans les égouts de la ville.

 C'est vers 1850 qu'est décidée la construction d'une église «  de type ogival de la première moitié du XIIIe siècle ». La première pierre est posée en 1854. En 1913, la basilique devient cathédrale.

 Une façade provisoire faite «  de bric et de broc » restera telle quelle durant des dizaines d'années, si bien que les lillois et les visiteurs en auront une image défigurée.

 En fait, il aura fallu attendre un siècle et demi pour voir l'achèvement du bâtiment.

Le 19 novembre 1999, la nouvelle façade est inaugurée par Mgr Defoix, évêque de Lille.

 Cette façade, un voile de marbre translucide du Portugal, de 200 m2, suspendu à une résille de câbles d'acier. Une rosace en verre du peintre Ladislas Kijno représente la Résurrection, tandis qu'un imposant portail de bronze a été forgé par Jeanclos.

 La fin des travaux est prévue pour 2004, année où Lille sera capitale européenne de la culture.

 En attendant, à l'occasion de l'Année Sainte,  la cathédrale est réouverte aux fidèles.

 Ajoutons qu'une bande dessinée, c'est l'alliance d'un texte et de dessins : ceux-ci sont de qualité et la ligne en est claire.

 Est  jointe une feuille de " prières anciennes et modernes à Marie, Notre-Dame", proposée aux lecteurs chrétiens.

 C'est un livre à lire, à faire lire, à offrir.

 Il est disponible chez les libraires comme dans plusieurs supermarchés et " grandes surfaces ".

 Chez le même éditeur, on  trouve également " La télévision, viol des consciences " de Michel-Constant Verspieren.     

                                                                                             

" Lille, Cité de la Vierge, son histoire " de Charlie KIEFER, Julien  Guy LEHIDEUX, Editions FAVER 
Partager cet article
Repost0
17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 22:45

 

 «Mondialement connu comme dramaturge (Américains, Egyptiens ou Coréens lui ont consacré des thèses entières en Sorbonne), Jean Anouilh est cependant moins connu en tant que journaliste». Il a pourtant écrit une centaine d’articles divers entre 1940 et 1987.

En les parcourant, on se rend compte, si besoin était, que le théâtre est d’abord… un métier : «je suis un ouvrier de théâtre» dit-il fièrement. «Mon père était coupeur-tailleur. C’était un homme fin et simple, et qui connaissait merveilleusement son métier. Il en avait les fiertés et les exigences. (…) Faire oublier pendant trois heures leur condition aux hommes, et la mort, c’est un bon métier, et utile : pas besoin de s’engager davantage».

Ce bon métier, on en découvre les difficultés bien concrètes : pour le théâtre qui ne vit pas que de subventions -celui d’Anouilh- le public est l’un des acteurs de la pièce…

L’auteur nous amène sur la scène et dans les coulisses, et même dehors. On y rencontre Pierre Fresnay, Louis Jouvet, dont il fut le secrétaire, Jean Vilar, Françoise Rosay, Vitrac, Barsacq, Dullin, les Pitoëff, Brasillach, les Frères Jacques, et la jeune fille qui veut faire du théâtre.

On y rencontre aussi Racine, Marivaux, Shakespeare, Tchekhov. Anouilh nous raconte même la mort de Molière comme s’il y était. A propos du «saint patron» : «Grâce à Molière, le vrai théâtre français est le seul où on ne dise pas la messe». Car Anouilh n’aime pas le théâtre «des chanoines du T.N.P. (Théâtre National Populaire) et des Maisons de la Culture».

«Dans dix ans - écrit-il en 1962 - on redécouvrira l’amour - ce vieux ressort humain qui a résisté déjà à quelques civilisations, comme un thème valable et susceptible d’infiniment plus de variations que la constatation uniforme de l’absurdité de la condition humaine (dont les bons esprits de l’Antiquité se doutaient déjà)». Ailleurs : «Ce sont les psychanalysés de maintenant qui sont clairs comme de l’eau de roche à force de s’expliquer. Nos classiques gardaient les clefs de leurs abîmes».

Anouilh évoque à plusieurs reprises les relations théâtre-Eglise, pour justifier l’excommunication des comédiens et dire qu’archevêque, il aurait interdit Tartuffe…Mais est-il sérieux ?

Il se dit « mauvais catholique, mais catholique ». Le futur Jean XXIII, sortant du film «Monsieur Vincent», dira à Pierre Fresnay qui joue Vincent de Paul : «Après ce qu’a fait M.Anouilh, il ne peut plus être damné».

Vous trouverez ou retrouverez dans ces pages l’Anouilh des pièces : drôle et parfois cynique, sans illusion sur la nature humaine et nostalgique de l’enfance, peu soucieux de plaire mais soucieux quand même de remplir sa salle.

«C’est merveilleux de découvrir jusqu’au bout de nouveaux secrets et on sait qu’on mourra gamin. Il y a peu de métiers qui donnent une telle plénitude à la vie».

Le théâtre, «une baraque chaude où l’on venait jouer à faire semblant, comme lorsqu’on était petit».

Philippe V

Jean ANOUILH, En marge du théâtre. Articles, préfaces, etc. - La Table Ronde - 2000

Textes réunis et annotés par Efrin Knight 

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 13:04

A l'occasion des 400 ans de Corneille, né le 6 juin 1606,

et oublié des medias.

 

 

 

 

Imitation de

Jésus-Christ

 Traduite & paraphrasée

 

 

en Vers François par

 monsieur

 

 

Pierre Corneille
DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE

J'ai dessein, toute au long de l'an 2000, de publier sur Internet, ce très beau texte de la littérature religieuse, traduit et mis en vers par Pierre Corneille. Cela dans le but de souligner l'avènement du 3e millénaire et de remercier Celui qui, avec les humbles progrès de la médecine, est responsable de la rémission dont je profite présentement.
Fernand Prince, ouaibemestre.

 La Page@PRINCE

 

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 09:33

 

Chesterton ne s'est pas contenté de créer des caractères, il a lui-même été un caractère au sens le plus fort du mot. Lorsqu'il apparaissait quelque part, brandissant une canne en forme d'épée, sa silhouette corpulente (300 livres) enveloppée d'une cape, coiffé d'un chapeau bosselé et portant de minuscules lunettes lui tombant sur le bout du nez, sa présence provoquait l'amusement des spectateurs. Ce qui ne l'empêcha pas d'être l'un des hommes les plus aimés de son temps. Même ses adversaires lui vouaient une grande affection. Son humilité, son émerveillement devant la vie, sa bonté gracieuse et sa joie de vivre le mettaient à part non seulement des artistes et des célébrités mais de tout être humain.

Gigantesque par le corps, vaste par l'esprit, Chesterton fut un géant à tous égards. Ce géant, même s'il est encore de nos jours souvent cité, est pourtant méconnu en raison même de son envergure: nous avons sans doute intérêt à nous dissimuler à quel point il avait vu clair lorsqu'il dénonçait l'envahissement de la pensée et de la vie par le matérialisme, le relativisme de la morale, le rejet de la religion, la censure exercée par la presse (par opposition à celle exercée contre la presse), l'enlaidissement des arts, la montée de ces deux maux si liés l'un à l'autre que sont les grandes entreprises et les gouvernements mondiaux avec leurs conséquences: la dépendance à l'égard du revenu et la perte de la liberté individuelle. Les mots de Chesterton sonnent plus vrais encore de nos jours que lorsqu'ils furent écrits, il y a plus de soixante ans. Et malgré le sérieux des sujets qu'il a traités, il ne manque jamais de le faire avec un humour, un esprit et une gaieté débordante. Ses éclats de rire nous sont plus nécessaires que jamais!

N'est-ce pas de lui-même qu'il parle quand il écrit: "He is a [sane] man who can have tragedy in his heart and comedy in his head." [L'homme sain est celui qui a un coeur tragique et une tête comique.]

À rapprocher de cet aphorisme espagnol :

"El mundo es una tragedia para los que sienten y una comedia para los que piensan." [Le monde est une tragédie pour ceux qui sentent et une comédie pour ceux qui pensent.]

Chesterton disait aussi: "The mad man is the one who has lost everything but his reason." [Le fou est celui qui a tout perdu sauf la raison.]

relevé sur http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Gilbert_Keith_Chesterton

à propos de la parution de "Le paradoxe ambulant", 59 essais, chez ACTES SUD.

Un site américain :

http://www.chesterton.org/

Des textes (en anglais) sur :

http://www.dur.ac.uk/martin.ward/gkc/books/

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 21:18

 

Sentinelle de l'invisible  

 Editions Bénédictines

 Avril 2005  166 pages 18,00 €

 

 

 

Essai d'une chrétienne sur la femme


"A qui donc aura la grâce de lire ce bel et bon livre, nous conseillons de le faire moins par curiosité qu'en esprit de prière et de contemplation. Ils en tireront alors lumière et ferveur dans la pratique de leur foi, et surtout, nous en sommes convaincus, la conviction qu'après Dieu, l'avenir du monde est entre les mains de ses filles. N'ont-elles pas reçu déjà, dans l'Ancien Testament, les vocations de prophètes qui ont préparé la venue du Messie ? Extrait de la préface du Père F. Marlière.
4 chapitres : La femme symbole de l'humanité. Femme souffrante et co-rédemptrice. Le voile mystique de la femme : un sanctuaire. Conclusion : "La femme pour l'homme".

Marie Bobin

 

Marie a 23 ans, est titulaire d'une maîtrise de philosophie, et vit pour l'heure avec sa famille, la consécration au "Père des miséricordes" dans la communauté Nazareth (Diocèse de Cambrai) dont une des bénédictions est de vivre sous le patronage de la Vierge sainte et de saint Joseph.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 19:37
   
 
Nassim, l'enfant du Liban, est jeté «sur les chemins de nulle part» par le drame qui ensanglante son pays. Nous partageons la vie heureuse de son village de montagne, la tristesse de l'orphelinat, l'amitié du petit Jad, «l'enfant au cœur de mère». Le Père Labaky réussit à nous conduire sur les chemins de la tendresse, du sourire et de la poésie à travers les ruines de son pays massacré. Tous les amis du Liban, mais aussi tous ceux qui aiment l'enfance, trouveront dans ces pages pudiques et belles plus qu'un témoignage: un petit chef-d’œuvre de sensibilité et d'amour. Nous y apprendrons plus sur le Liban, son drame, son âme, ses habitants que dans bien des analyses politiques ou sociologiques. Le Père Labaky met au service de la cause des enfants innocents un exceptionnel bonheur d'expression.
Prêtre libanais, poète et compositeur, le Père Mansour Labaky a été ordonné le 26 mars 1966. Il était curé de Damour, une ville qui a subi un sort identique à celui d'Oradour-sur-Glane en France en 1944.
Le Père Labaky a écrit plusieurs ouvrages (Kfar Sa ma, L'Enfant du Liban, Mon vagabond de la lune) et va dans tous les pays où il est invité pour parler du Liban et de la foi.
En 1987, ont été décernés à L'Enfant du Liban le Prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, le Prix SaintExupéry/Valeurs-Jeunesse, le Prix Francophonie
Partager cet article
Repost0