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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 13:07
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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 11:13
Les pensées racistes d'Einstein dévoilées dans ses carnets de voyages, par  
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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 10:14

 

Vous en avez déjà entendu parler ?

 

" le 14 juin 1791 : adoption de la loi Le Chapelier interdisant toute association professionnelle au nom du libéralisme des révolutionnaires.
La loi Le Chapelier vient renforcer le décret d'Allarde de mars et compléter la première loi Le Chapelier du 22 mai. Elle interdit la formation de tout groupement professionnel. C'est la fin des corporations. L'individu se trouve seul face à l'Etat et aux puissants. Cette loi met fin à toutes les formes de rassemblements de professionnels et à toute possibilité de syndicat ou de grève. Elle signe aussi la fin des rassemblements paysans. Tous les malheurs sociaux et toutes les crises sociales du XIX siècle en France trouvent en partie leur origine dans les abus que permettra cette loi. Au nom de la liberté ! "

(Lu sur un profil Facebook...)

"leurs prétendus intérêts communs" ... 

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 10:00

 

Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".

Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, Edward Bernays (1891-1995) en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d’une analyse critique – dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky –, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l'artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

Sur Arte jusqu'au 27 juillet aussi

 

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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 17:26

 

C'est ce dont doute Le Salon Beige...

 

  • 8 juin 1795 : prétendue « mort » du Dauphin dit Louis XVII.

Pour la version officielle, le Dauphin est né le 27 mars 1785, au château de Versailles ; Louis Charles duc de Normandie est le troisième enfant de Marie-Antoinette et le deuxième fils de Louis XVI. A la mort de son frère aîné Louis de France, âgé de huit ans le 4 juin 1789, il devient le Dauphin de France, puis «prince royal» à partir de 1790. A la mort de Louis XVI, il est enlevé à sa mère et confié au jacobin Simon. Il meurt de maladie à la prison du Temple. Comment la révolution, dont le but est de détruire la Monarchie, bras séculier de l'Eglise catholique, aurait-elle pu arriver à ses fins en laissant mourir le Dauphin. Rendre tout futur prétendant illégitime est un bien meilleur moyen. Et le comte de Chambord lui-même refuse le trône non pas pour un simple drapeau blanc, mais parce qu'il sait qu'il n'est pas l'héritier légitime. Et le cœur déposé en 2004, dans la crypte royale de Saint Denis ne peut pas être celui de Louis XVII car :

1° le cœur analysé en 2000 mesurait 8 cm ; celui examiné en 1894, avant sa remise à don Carlos et présenté comme étant celui de l'enfant du Temple mesurait 6 cm ;

2° l'affirmation selon laquelle la technique de conservation utilisée en 1789 pour le cœur du frère aîné (supposée être l'embaumement) aurait été différente de celle utilisée en 1795 pour Louis XVII lui-même (mélange alcool/eau), est erronée. Dès le début du XVIIIe siècle, l'inefficacité de la méthode employée encore au siècle précédent, pousse à utiliser la conservation par le mélange hydro-alcoolique (celle-ci impliquant, notons-le, une dessiccation complète du viscère, ainsi qu'une forte réduction de taille). Au demeurant, le cœur de Louis-Joseph, avant d'être remisé dans une boîte de plomb au Val de Grâce, puis à la bibliothèque de l'archevêché de Paris, avait été placé lui aussi dans une urne, comme le souligne Reynald Secher en 1998, ce qui confirme l'utilisation d'une solution liquide pour la conservation.

Enfin lorsqu'en 1894 sont exhumés les restes de l'enfant mort au Temple et enterré au cimetière Sainte-Marguerite à Paris, les médecins affirment qu'il s'agit d'un enfant d'au moins quatre ans plus âgé que ne l'était Louis XVII. Si le résultat des analyses ADN pratiquées en 2000 est incontestable, le cœur analysé peut donc être aussi bien celui de Louis-Joseph, frère aîné de Louis XVII, que celui de Louis-Charles, Louis XVII lui-même.

Il existe un document qui permet de clarifier ce « mystère », vérité à la quelle ont droit tous les Français : le Testament de la duchesse d'Angoulême que détient l'Etat du Vatican.

Louis XVII bébé âgé de deux ans dans « Marie Antoinette et ses enfants »

peint par Élisabeth Vigée Le Brun en 1787

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 09:13

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Église et immigration : Mgr de Sinety accroît encore la confusion

De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

Vicaire général de Paris, ancien curé de Saint-Germain-des-Prés, Mgr Benoist de Sinety est un homme important. Présenté par La Croix comme le bras droit du nouvel archevêque de Paris Mgr Aupetit, il s’est fait connaître du grand public à l’occasion de l’homélie qu’il a prononcée lors des funérailles de Johnny Hallyday. Nous avons été heureux d’y apprendre que malgré sa vie, disons un peu chaotique, nous n’avions pas de souci à nous faire sur le sort posthume du défunt, non plus que sur le nôtre d’ailleurs, ce qui est toujours une bonne nouvelle.

Nous sommes des enfants gâtés

Modestement intitulée Il faut que des voix s’élèvent, et sous-titrée Accueil des migrants, un appel au courage, la copieuse épître – en fait un petit livre de 130 pages – de Mgr de Sinety a le mérite de la simplicité. Les catholiques français « petit club d’enfants gâtés…et cyniques » ont l’impérieuse obligation morale d’accueillir tous les immigrés qui se présentent à eux. Combien ? 1, 10, 100 millions ? Nul ne sait. Quand on aime, on ne compte pas ! Ceci parce que « chez l’individu, c’est l’éthique de conviction qui doit prévaloir » et parce que c’est le seul moyen de rester fidèle à « nos valeurs – liberté, égalité, fraternité » et à notre vocation de « patrie des droits de l’homme ». Voici une bien curieuse synthèse de l’Évangile. Cette obligation catégorique ne supporte ni limites ni réserves ! Mélange d’impératif moral kantien, par nature indiscutable, et de posture gaullienne : « L’intendance suivra » !

Cette statue du commandeur est cependant mise à mal par de fâcheuses omissions et d’étranges affirmations.

De fâcheuses omissions

Ainsi, les mots islam ou musulman ne sont pas employés une seule fois. N’est-ce pas, malgré tout, une partie de la difficulté ? De même, la réalité que constitue l’utilisation de ces flux de migrants par des terroristes islamistes n’est à aucun moment évoquée.

Mgr de Sinety ne tarit pas d’éloges sur la générosité de la chancelière Angela Merkel, accueillant en 2015, en quelques mois, un million de migrants. Il n’est fait aucune mention des 1500 agressions sexuelles commises par des clandestins la nuit du Nouvel An 2016, principalement à Cologne, ni de celles perpétrées par des réfugiés lors de festivals Pop en Suède en 2017. Depuis, madame Merkel a sensiblement révisé sa position.

Des prélats, et non des moindres comme le cardinal guinéen Robert Sarah, dénoncent cette immigration massive : « Vous êtes envahis par d’autres cultures, d’autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs ». Les lecteurs de Mgr de Sinety n’en sauront rien.

La suite...

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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 10:10

 

reçu d'EVR.

On ne répétera jamais assez que l’arrivée massive d’immigrés dans nos pays européens est un fléau moral et politique sans précédent .Toute personne amoureuse de notre civilisation ne peut y être indifférente et doit réagir face aux propos de doux naïfs et rêveurs qui, sous couvert d’ouverture, ne veulent pas voir la réalité . Le professeur agrégé de philosophie, Thibaud Collin, s’en prend au dernier livre-plaidoyer pour les migrants de Mgr de Sinety (Il faut que des voix s'élèvent, Flammarion) :

 

« La fraternité est d'abord une rencontre. Grâce aux réfugiés, migrants, exilés, les Français ont une occasion exceptionnelle de redécouvrir la générosité et l'enthousiasme qui fait naître le service de l'autre. » Peut-on, après avoir refermé son petit livre, remercier Mgr Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, d'avoir été l'occasion de prises de conscience sur ce sujet complexe et sensible nommé trop simplement « les migrants » ? Il n'y a guère de sujets qui engendrent plus de passions et de polémiques dans notre pays. Il n'y a guère de sujets qui concentrent plus d'enjeux moraux, politiques, religieux, économiques et civilisationnels. Malheureusement, tous ceux qui aimeraient, grâce à cette lecture, mieux appréhender ces enjeux resteront sur leur faim. En 130 pages. Mgr de Sinety fait part de son indignation quant à la manière dont les migrants sont traités dans notre pays. On n'a pas à juger une telle indignation qui comme tout effet est par essence indiscutable. On peut cependant juger ce qu'elle engendre ; en l'occurrence ici un texte d'une indigence intellectuelle inquiétante. En effet il est manifeste que Mgr de Sinety éprouve une authentique compassion pour toutes ces personnes, certes irréductibles à toutes les catégories administratives et médiatiques. Comme toute personne, elles ont droit au respect de leur dignité. Mais est-ce à dire que la compassion doit devenir l'unique principe du jugement pratique ? Est-ce à dire que la dignité est un absolu relativisant toute différence de traitement ? (…) Or lorsqu'un affect envahit la raison et finit par la saturer, on tombe dans le moralisme. Tel est le cas ici. L'exercice du jugement pratique est comme court-circuité. Toutes les médiations de l'ordre humain sont écrasées dans une approche incantatoire qui cherche principalement à culpabiliser le lecteur de ne pas être à la hauteur des défis migratoires actuels.

On croit lire du Sartre accusant nombre de ses compatriotes d'être des « salauds ». II n'est pas impossible qu'à travers cet exercice cathartique l'auteur cherche lui-même à se libérer de ses « lourds remords ». Comme s'il s'agissait de se faire pardonner (par qui ?) une existence trop heureuse. (…)

Le livre de Mgr de Sinety manifeste inconsciemment et paradoxalement un mépris de classe. Il a une approche de la question des migrants qui s'enracine dans le traitement médiatique des récentes migrations depuis 2015, en faisant abstraction de sa profondeur historique et de son caractère civilisationnels et religieux. Ainsi l'islam n'est jamais nommé ni même évoqué en 130 pages. La situation de « la France périphérique », « l'insécurité culturelle », réalités courageusement analysées par des sociologues pourtant plutôt classés « à gauche », ne sont l'objet d'aucune discussion. On a l'impression que Mgr de Sinety voit les choses de Paris intra muros et se demande comment faire pour aider les migrants qu'il voit à la télévision mais qu'il croise aussi peut-être au coin de la rue. Ainsi raconte-t-il que des paroissiens de Saint-Germain-des-Prés ont décidé, au terme d'une réunion où il les a interpellés, de baisser le loyer de leur chambre de bonne. Bienheureuses personnes capables d'un tel geste. Il considère que nous sommes des nantis, des enfants gâtés, etc. Mais qui est ce « nous » ? II nomme certes quelques-unes des difficultés que connaît notre pays mais quand on les compare à la misère de l'Afrique, finalement de quoi se plaint-on ?

Ce livre repose sur une confusion entre les préceptes moraux négatifs (« tu ne commettras pas d 'adultère ») et les préceptes moraux positifs (« honore ton père et ta mère »).

Alors que les premiers doivent être toujours respectés quelles que soient les circonstances (aucune circonstance ne rend vertueux un adultère), les seconds sont à réaliser selon l'exercice de la vertu de prudence. Ainsi je ne peux déduire automatiquement du commandement les modalités de la prise en charge de mes parents âgés.

Mgr de Sinety aborde la question des migrants comme étant l'objet d'un impératif absolu abstraction faite de toutes circonstances. (…) Son exhortation (…) ne fera que conforter les belles âmes « droitdelhommistes » dans leur aveuglement et confirmera le jugement de tous ceux qui pensent que les clercs qui abordent aujourd'hui de tels sujets sont de doux rêveurs idéalistes. (…). Mgr de Sinety en assumant sa position comme relevant de « l’éthique de la conviction » offre un boulevard à ceux qui assument « une éthique de responsabilité ». Dualité éthique mortifère, car ce dont on a besoin c'est bien de jugements prudentiels posés au service du bien commun national et international.

dans L’Homme Nouveau du 26 mai 2018

 

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 18:56

 

Pourquoi les femmes sont de plus en plus touchées par la sclérose en plaques

Affiche-4-villes-V31La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Elle provoque un dérèglement du système immunitaire, qui s'attaque à la myéline, la gaine protectrice des fibres nerveuses. Selon le Huffington (pas vraiment pro-vie) :

"Pour les femmes, l'urbanisation a entraîné "une hausse du tabagisme", "un usage plus fréquent des contraceptifs, un recul de l'âge auquel elles ont leur premier enfant"et un changement d'alimentation (par exemple, le remplacement du lait de chèvre frais local par du lait de vache pasteurisé industriel), relevaient les chercheurs."

 

dans le salon beige

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 09:39

 

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 11:16

 

  • le 29 mai 1453 : Constantinople tombe aux mains des Turcs.

Constantinople, capitale de l'empire byzantin depuis 395, est prise par les forces ottomanes conduites par Mehmet II. Le dernier empereur romain Constantin XI Paléologue meurt sur les remparts en défendant sa ville. Il est le dernier empereur romain de l'Histoire. La ville est pillée trois jours durant.

lu dans le salon beige

 

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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 08:17
 
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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 22:37

-  Mais, pas du tout !

 

d'autres Récrés 

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 12:54

 

"Les formes prises par les très nombreuses célébrations plus ou moins officielles du cinquantenaire de Mai 68 le donnent à voir de manière éclatante : le fameux combat dont il ne s'agissait que du début et qu'il fallait s'employer à continuer s'est pour le moins essoufflé, si ce n'est évaporé dans la complexité d'une société transformée mais plus que jamais aimantée par une consommation devenue compulsive, l'argent omniprésent, un capitalisme désormais addictif. C'est la thèse du sociologue Patrick Pharo, appuyée sur une enquête menée à travers un impressionnant corpus de films. Il est rejoint en seconde partie par Fleur Breteau, auteure d'un récit littéraire à propos d'un lieu emblématique de cette transformation du capitalisme : un « love store »."

Dans une émission de France Culture de ce 19/05/18,  l'invitée Fleur Breteau explique qu'ell a participé à la création d'une chaîne de lovestores, et où on comprend au bout d'un moment qu'un love store est un sex-shop...

Mais Le Monde nous explique ailleurs : "  Le sex-shop se meurt, vive le « love store »Avec la hausse de l’immobilier et l’explosion du X sur Internet, les vieilles boutiques déclinent. Au profit d’une nouvelle génération d’enseignes." ...

On vit une époque épatante.

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 10:28

"Si au sein de votre couple... " ... par exemple un homme-un homme...

Et en tout cas , un déclarant 1 et un déclarant 2...

La théorie qui n'existe pas avance un peu chaque jour, selon la méthode des petits pas, ou du voleur chinois, ou de la grenouille mise dans l'eau qu'on réchauffe un peu à la fois...

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 09:25

 

 

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 08:30
La femme, selon les nouveaux mots du Petit Robert 2019
La société évolue, donc le dictionnaire aussi. La réalité précède les mots. Doit-on alors en conclure, au vu des nouvelles définitions inclues dans le Robert 2019, que la femme est devenue cette fashionista grossophobe, globishant des violences faites aux femmes du haut de son overboard ?

C’est un fait, la société évolue, les modes de vie changent, de nouvelles réalités apparaissent, et avec elles, de nouveaux mots. Ces derniers feront leur entrée officielle dans le monde via le Robert illustré, à paraître ce mercredi 16 mai, puis le Petit Robert, le 28 juin prochain. Ils existaient, certes, ils étaient tolérés, on les comprenait, mais l’entrée dans le dictionnaire leur donne le droit d’exister. Combien de fois les joueurs de Scrabble vérifient-ils dans le dictionnaire quelques lâches tentatives de leur adversaire, avant de décréter : « Ce n’est pas dans le dictionnaire, ça n’existe pas ! »  la suite...

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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 16:23

 

C’est arrivé un 8 mai…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

Célébrations le 8 mai: les Fêtes johanniques à Orléans et la fin de la seconde guerre mondiale.

  • le 08 mai : saints du jour français ou en France.
    • St Hellade, évêque à Auxerre  († IVe s.)
    • St Gibrien, prêtre irlandais et pèlerin en France († v. 515)

Au territoire de Châlons en Champagne, vers 515, saint Gibrien, prêtre, qui vint d'Irlande et se fit, à travers la Gaule, pèlerin pour le Christ.

  • St Martin, prêtre et abbé de Saujon († VIe s.)

En Saintonge, au VIe siècle, saint Martin, prêtre et abbé de Saujon.

  • St Désiré, évêque de Bourges († 550) ; Chancelier royal et évêque de Bourges.

Il fut l'un des plus grands évêques de l'époque mérovingienne qui contribuèrent à tirer la Gaule du chaos où l'avait plongée l'effondrement de l'empire romain et qui lui rendirent une civilisation en la rendant chrétienne.

D'abord chancelier des fils de Clovis, il utilisa sa charge pour faire construire nombre d'églises et de monastères. Mais il avait aussi souvent l'envie de quitter cette cour pleine de débauches et de cruautés. Il sut patienter en pensant que d'autres à sa place n'auraient peut-être pas la possibilité d'empêcher tant de mal.

Nommé évêque de Bourges, il continua à conseiller les rois mais s'attacha beaucoup plus à supprimer les hérésies. Il parvint à concilier l'Anjou et le Poitou en guerre et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entr'égorger.

  • le 8 mai 1429 : le siège d'Orléans est levé par les Anglais.

Ils cèdent face à l'armée française commandée par sainte Jeanne d'Arc. Celle-ci, en la fête de Saint Michel, patron de la France, le 8 mai 1429, délivre miraculeusement Orléans. Puis, ce sont les victoires de Meung, Beaugency, Patay, les prises de Troyes et de Châlons-sur-Marne et enfin le sacre du Dauphin à Reims.

Orléans est assiégée depuis le mois d'octobre 1428 par l'Anglais Jehan Talbot. La cité est le dernier point de résistance des Français sur la Loire, à la frontière entre la partie du Royaume tenue par les Anglais et le Royaume de Bourges de Charles VII.

Les grands du Royaume d'abord très critiques ont été subjugués par la facilité avec laquelle elle est parvenue à pénétrer dans la ville pour la ravitailler. Jehan de Brosse, maréchal de Sainte-Sévère, le duc Jehan II d'Alençon, Raoul de Gaucourt, sénéchal du Dauphiné, Étienne de Vignolles plus connu sous le sobriquet de « La Hire », l'Amiral Louis de Culant, Jehan Poton de Xaintrailles et Gilles de Rais, la suivent alors aveuglément et la ville, tenue alors par le Comte Jehan de Dunois dit le « Bâtard d'Orléans » est délivrée.

Pour épargner des vies et le sang des soldats Sainte Jeanne d'Arc a écrit avant la bataille cette lettre au roi d'Angleterre :

« Roi d'Angleterre et vous, duc de Bedford qui vous dîtes régent de France, faites raison au Roi du Ciel de son sang royal. Rendez au Roi, par la Pucelle qui est envoyée par Dieu, le Roi du Ciel, les clés de  toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est venue par Dieu réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix si vous lui voulez faire raison en quittant la France ! Vous ne tiendrez pas le Royaume de Dieu le Roi du Ciel. Mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier car Dieu, le Roi du Ciel le veut. »

Et comme les Anglais ne répondent pas, elle marche sur Orléans. Avant la bataille, elle entend la messe et communie chasse les prostituées de l'armée et demande à la troupe de se mettre en paix avec Dieu. Son écuyer, Simon Beaudcroix déclare au procès de réhabilitation :

"Je me rappelle fort bien que Jeanne recommanda à tous les hommes de l'armée de se confesser, de mettre leur conscience en ordre; de prier que Dieu leur vienne en aide et qu'avec son aide ils obtiennent la victoire."



Jeanne d'Arc à Orléans par Jules Eugène Lenepveu, peint entre 1886–1890

« Au milieu de la division intérieure qui déchire un même peuple séparé en Armagnacs et Bourguignons, au cœur de la guerre civile qui fait du pays une proie plus facile et déjà largement convoitée par l'étranger, une jeune paysanne se présente et , entre sa seizième et sa dix-neuvième année, en moins de trois ans, elle rend à une nation son âme, son unité. »*

* Ceux qui croyaient au Ciel de Geneviève Esquier (Ed. de l'Escalade, page 176).

  • le 8 Mai 1779 : Louis XVI abolit par ordonnance, le servage, le droit de suite et affranchit tous les « mains mortables »

Les serfs des domaines royaux, ainsi que les hommes de corps, les « mortaillables » et les « taillables » n'existent donc plus. Déjà c'est le Roi Louis XVI qui promulgue, dès 1776, un édit condamnant fermement la possession d'esclaves sur le territoire français. Trois ans après avoir aboli l'esclavage (chronique du 4 février)

  • le 8 mai 1794 : exécution des 28 fermiers généraux à Paris, dont Antoine Lavoisier.

Antoine Laurent de Lavoisier naît et meurt à Paris. Il est généralement considéré comme le créateur de la chimie moderne. Il énonce la première version de la loi de conservation de la matière. Il identifie et nomme l'oxygène en 1778. Il participe à la réforme de la nomenclature chimique, découvre le rôle de l'oxygène dans le phénomène de la combustion ; démontre le rôle de l'oxygène dans la respiration animale et végétale mais aussi dans la formation de la rouille.

Alors que beaucoup se lèvent pour dénoncer la perte pour la France que constituerait sa mort, Fouquiet Tinville rétorque :

« La république n'a pas besoin de savants ! »

  • le 8 mai 1920 : la fête de sainte Jeanne d'Arc devient la fête nationale en France.

Canonisée en 1920, la même année que sainte Marguerite Marie Alacoque, la fête de Sainte Jeanne d'Arc est retenue, sur proposition de Maurice Barrès, comme fête nationale. La loi retient le second dimanche de mai.

  • le 8 mai 1945 : capitulation sans condition de l'Allemagne.

Après une première reddition signée le 7 mai 1945 à Reims par le colonel-général Alfred Jodl, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe, le maréchal Keitel signe l'acte politique de la capitulation sans condition. C'est une véritable guerre de 100 ans qui prend fin entre les peuples germaniques et la France.

  • le 8 mai 1945: répression des émeutes algériennes, un mensonge d'Etat.

Si l'on en croit les journaux, les médias, les livres de pseudo histoire, une « manifestation » se produit à Sétif aux cris de "Istiqlal" ("indépendance") et de "libérez Messali" (Messali Hadj, leader du Parti Populaire Algérien, arrêté et déporté au Gabon). Un scout brandissant le drapeau algérien aurait été abattu par la police française. Les manifestations se seraient étendues alors à des villes voisines du Constantinois, faisant en quelques jours 103 morts dans la population européenne et près de 10 000 morts par la répression.

Un drame algérien d'Eugène Vallet, aux éditions : Les grandes éditions françaises montrent une toute autre vérité des émeutes de mai 1945.

Les faits ont été déformés sur le massacre de Sétif. La manifestation est en fait une émeute qui déferle sur la ville en assassinant de façon atroce tous les Européens rencontrés. Les forces de l'ordre qui arrivent n'ont d'autre solution que d'ouvrir le feu. Et Sétif n'est que l'arbre qui cache la forêt car les trois départements s'embrasent en même temps et non pas après Sétif. Partout des Européens sont assassinés. Il y a bien un plan de révolte, une préméditation de l'action qui est prouvée par la quantité d'armes des « manifestants », par leurs tentatives de couper les routes et d'isoler les grandes villes.

L'insurrection ayant échoué, les indépendantistes, relayés par les médias français anticolonialistes vont inverser l'origine de la violence ; faisant passer les assassins pour des victimes.

Tout l'article...

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 06:11

 

Analyse. Le discours d’Emmanuel Macron aux Bernardins : opération séduction en direction d’une Eglise catholique qui se rapproche

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 12:00

 

Marielle Beltrame : "C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. On ne peut pas séparer l'un de l'autre"

Témoignage de Marielle Beltrame dans La Vie :

"Il se sentait intrinsèquement gendarme. Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine.

Il était un mari très attentionné, comme toute femme rêverait d'en avoir. Il n'avait de cesse de s'améliorer, d'être le meilleur époux possible et de me rendre heureuse. Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect.

Nous formions un couple chrétien. Nous nous sommes longuement préparés au mariage religieux grâce au solide accompagnement des moines de Lagrasse. La célébration devait avoir lieu en Bretagne, car Arnaud y a ses racines.
Il était d'ailleurs très proche de l'abbaye de Timadeuc, où il a fait de nombreuses retraites.

Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui."

Lu dans le salon beige

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 20:11
Quête de Carême : Faut-il donner au CCFD ? 

A chacun de s'informer et de se faire un jugement ...

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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 11:34

Les concurrents 2018

La cuvée de l’année s’annonce brillante avec comme candidats Les Inrocks, L’AFP (nommée pour pas moins de 4 bobards, et non des moindres !), La Croix, Le Monde, C8, Europe 1 et France Info. Notons parmi les favoris des internautes (un vote en ligne permet de choisir 3 bobards parmi les 14 présentés) “l’affaire Théo“, véritable fake news d’État impliquant toute la sphère politico-médiatique. La vidéo de son arrestation, diffusée par Europe 1 en janvier dernier, aura sonné le glas d’une intense campagne de presse.

Un autre grand favori concerne Yann Moix (voir son portrait : Yann Moix, toto écrivain) surnommé pour l’occasion “Yann Mhoax”, qui aurait soit-disant filmé des actes de barbarie commis à l’encontre des migrants par les forces de l’ordre à Calais. Double bobard, puisque Yann Moix enfonce le bouchon un peu plus tard en affirmant que « il y a, parmi les Afghans, des gens qui connaissent et Victor Hugo qui ont lu Victor Hugo en farsi, sur le bout des doigts, ils arrivent en France et on les frappe ! ». La journaliste et chroniqueuse Charlotte d’Ornellas souligne le fait que c’est une probabilité très faible, disons même quasi nulle :

« Taux d’alphabétisation en Afghanistan : 32% (UNESCO).
– Pourcentage de gens qui parlent français en Afghanistan : can you repeat the question (dans le « meilleur » des cas) ?
– Nombre d’œuvres d’Hugo traduites en dari : estimation manquante.
– Personnes (dans le monde entier) qui connaissent Victor Hugo « sur le bout des doigts » : 7 (estimation toute personnelle, je reconnais)
– Probabilité que Yann Moix ait croisé « des gens » — parmi les Afghans — qui connaissent Hugo sur le bout des doigts : 🤔. »

Citons parmi les autres bobards retenus le “Bobard point de vue” (Fabrice Valery et AFP) avec un bain de foule imaginaire pour Emmanuel Macron ; le “Bobard double dépêches” (AFP) avec une belle manipulation contre la Marche pour la vie ; ou encore le “Bobard frangipane” (AFP), portant sur la superbe “galette des roi (sic) et des reines” de l’Élysée.

Les votes sont ouverts jusqu’au 11 mars à minuit et seront suivis d’une “soirée de gala” ouverte au public le 12 mars au soir au Théâtre du Gymnase-Marie Bell, à Paris, à l’occasion de laquelle la salle pourra voter à main levée pour la meilleure fake news de l’année. Pour Jean-Yves Le Gallou, organisateur des Bobards d’Or, “les Bobards d’or combattent les mensonges des médias dominants. Ce sont, de loin, les mensonges les plus importants parce qu’ils sont colportés par des médias extrêmement puissants. Regardez le mensonge sur l’affaire Théo. Ce Congolais aurait été violé par des policiers. Cela s’avère totalement inexact, mais tous les médias en ont parlé. Ces grands médias officiels ont une puissance de mensonge considérable. Pour se défendre, ils ont trouvé la parade d’accuser les médias alternatifs. Cela ressemble à l’histoire de la paille et de la poutre.”

Vu sur le site de l'OJIM

 

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 11:10

 

Le 8 mars a lieu la Journée internationale des droits des femmes.

Comme chaque année, nous aurons droit aux discours convenus sur la nécessaire lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes et la libération des femmes de l’oppression séculaire des hommes. Cette année, avec les « révélations » sur le harcèlement et les violences sexuelles à l’encontre des femmes, nos média se féliciteront certainement de cette libération. Dans cette atmosphère qui devient étouffante, nous nous permettons de faire un écart à la bien-pensance et au sérieux avec ce texte iconoclaste de la grande romancière Geneviève Dormann (1933-2015), publié dans Le Quotidien de Paris du 8 mars 1982 :

 

Journée des femmes, fêtes des femmes, vive les femmes ! Qu'on me permette de me méfier de la fête officielle qu'on est en train de nous donner. (…)

Et la journée des hommes, alors, quand aura-t-elle lieu ? Ce n'est pas parce que leurs voix sont moins nombreuses que les nôtres qu'il faut mépriser les exploités, les battus, les méprisés, les faiblards. Quand défendra-t-on les cadres décadrés, les chômedus et les demandeurs d'emploi, les époux de viragos, les fils de castreuses, les laissés pour compte, les fils-pères, les moches, les branques, les bande-mou, les priapeux, les alcoolos anonymes, tous les claqués du bureau, les déprimés, les comprimés, ceux qui ont les éponges mitées, la prostate qui prend l'eau, les nerfs en peau de fleur, les glandes invisibles à l'œil nu ? A quand la fête des retraités, des sous-traités ? Une journée des hommes, tiens, pour lesquels un ministre de la Condition masculine — mon ami Pierre-Yves Guillen serait parfait — pourrait proposer des mesures d'urgence, corollaires des mesures « féministes " de cheftaine Roudy. Des mesures pour rassurer ceux qui, de plus en plus, changent de trottoir dès qu'ils voient une nana se pointer. Je propose :

1. La création d'une réserve pour les derniers spécimen masculins polis, courageux et tendres.

2. Du temps libre pour que les malheureux, assommés de travail, puissent se faire faire des nettoyages de peau et des révisions dentaires (voir à la télé, lors des discours, la collection de croqueuses pourries assimilables aux remparts de Carcassonne avant restauration, les parodontoses galopantes, les gencives crues, les chicots vampiresques, grisâtres ou absents.)

3. Restitution de l'Académie française à l'usage exclusif des hommes pour que les vieux intellos qui ont bien mérité de la patrie puissent à nouveau s'amuser tranquillement entre eux, le jeudi.

4. Droit à la Sécurité sociale pour les hommes d'intérieur dont les épouses sont femmes d'extérieur.

5. Droit, pour un oisif, de toucher la retraite d'une conjointe travailleuse, après sa mort.

6. Obligation, pour les femmes qui font les mêmes études qu'eux, de subir le même handicap du service militaire, au lieu, comme aujourd'hui, de leur rafler les meilleures places, pendant qu'ils sont obligés de faire le parcours du combattant.

7. Cours du soir de psychologie féminine et de comportement où ils apprendront :

a) que la démagogie craintive (si à la mode) à l'égard des femmes n'attire pas forcément leurs faveurs ;

b/ qu'il est malpoli, quand on est président de la République ou député de s'adresser aux citoyens en disant « françai-zeuzéfrançais ", ce qui est une faute de syntaxe, un acte de sexisme puisque nous sommes tous des citoyens français, et un procédé antidémocratique par mention incongrue d'une différence.

8. Sévérité légale pour les violeuses de liberté qui, abusant de leur spécificité maternelle, oublieront exprès de prendre leur pilule ou de recourir aux services d'avortement gratuit, pour se faire épouser ou se faire allouer des rentes coquettes.

9. Recours légal possible contre les violeuses tout court qui abusent d'un homme en état de faiblesse : ivresse, cafard, dépression ou naïveté.

10. Possibilité de partager avec les femmes l'exercice de tous les métiers, même les plus déprimants comme celui de boueux (je n'ai jamais vu une boueuse) ou comme celui de croque-mort (il n'existe à cette heure, en France, aucune croqueuse de mort, ce qui est tout à fait anormal).

Ces justes et équitables mesures gouvernementales étant prises, il serait amusant de vérifier si la démagogie à l'égard des hommes ne serait pas plus rentable, électoralement, bien sûr, que celle qui se pratique actuellement, à l'égard des femmes. J'en suis persuadée, bien que nous dominions, en nombre, à 52 %.

Merci à EVR

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 15:29

 

Les gros média se font l'écho de la nouvelle pétition en faveur de l'euthanasie.

Petit média, Petrus Angel se fait l'écho du manifeste de la SFAP: 

Manifeste de la SFAP : Soulager et accompagner OUI. Donner la mort NON.

La Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs publie un manifeste à signer en ligne :

«Quand on me présente quelque chose comme un progrès, je me demande avant tout s'il rend plus humain ou moins humain», George Orwell

Inlassablement les projets et propositions de loi, les tribunes et les pétitions viennent et reviennent encore réclamer la légalisation du droit à mourir. Inlassablement nous sommes sollicités, interrogés, auditionnés pour donner notre avis et exposer nos arguments.

Nous soignants et bénévoles de la Société Française d'Accompagnement de Soins Palliatifs (SFAP) fédérons 10 000 soignants et 6 000 bénévoles, en contact quotidien avec des milliers de personnes en fin de vie et leurs proches, sommes opposés à une telle législation :

  • Elle viendrait à rebours de la révolution palliative en cours et des progrès sans cesse enregistrés dans le soulagement et l'accompagnement des personnes en fin de vie depuis 30 ans.
  • D'expérience très peu de patients nous disent souhaiter mourir et bien moins encore nous le redisent lorsqu'ils sont soulagés et accompagnés. Une « liberté de mourir » qui serait motivée par une souffrance non soulagée ne serait pas un choix libre. Alors même que les recommandations pour la mise en œuvre de la Loi Claeys-Leonetti de 2016 ne sont pas encore publiées, il nous semble essentiel de ne pas accroître la vulnérabilité des personnes malades par des évolutions législatives permanentes.
  • Une telle loi impliquerait de graves changements de notre pratique. Comment la transgression, même exceptionnelle, de l'interdit de tuer, pourrait-elle être sans effet sur ceux dont la mort approche et ceux qui les soignent? Une liberté donnée à un malade qui conduirait un soignant à donner la mort est-elle réellement l'exercice de l'autonomie?

Par ailleurs, nous  refusons  de nous laisser enfermer dans ce débat binaire qui réduit la question de la prise en charge des patients en fin de vie à celle de l'euthanasie. Nous voulons promouvoir les valeurs qui nous rassemblent et qui sont le cadre de référence des soins palliatifs. Elles donnent du sens à notre travail et sont autant de balises, utiles au quotidien comme en temps de crise dans un monde complexe et en constante évolution.

  • Les valeurs professionnelles du soin. Des valeurs d'humanité, d’attention et de sollicitude envers les personnes qui souffrent et ceux qui les entourent, de respect du déroulement de la vie en  préservant sa qualité jusqu'à la fin. Le contrat de confiance qui unit les soignés et les soignants interdit à ces derniers de faire du mal volontairement à autrui et plus encore de faire mourir.

Ces valeurs du soin et du non-abandon fondent le mouvement des soins palliatifs qui considère  la mort comme un processus naturel et non comme le résultat d'un geste volontaire. Donner la mort n'est pas un soin.

  • Les valeurs humaines de l’accompagnement. Des valeurs partagées par tous les acteurs, soignants ou bénévoles, simplement parce que l’autre, le souffrant, est une personne qui requiert écoute et présence.
  • Les valeurs personnelles de nos adhérents : pour certains le respect de la vie, pour d’autres le refus de la toute puissance que serait le pouvoir ultime de donner la mort, pour d’autres encore une certaine humanité.

Toutes ces valeurs fondent un choix de société : Non pas une société  ultra libérale de l’individu autonome, indépendant de tous, maîtrisant sa vie et sa mort mais une société de la solidarité et de l'interdépendance prête à secourir la fragilité, une société du Care."

Source

>>>  L'euthanasie sur Petrus Angel

 

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 10:16

 

Agnès Buyzin, ministre de la santé, a déclaré la guerre au vin sur France 2, le 7 février dernier, en le mettant sur le même plan que les autres alcools et donc un danger pour la santé publique. Bientôt verra-t-on sur les bouteilles de vin un bandeau noir :« Le vin est dangereux pour la santé »?  Il faut réagir. Voici un magnifique plaidoyer en l’honneur du vin par le géographe Jean-Robert Pitte, membre de l’Académie des sciences morales et politique :

 

Au moment où progressent en France les tendances prohibitionnistes, en réponse aux dangers de l’alcoolisme qui touche en particulier les jeunes. (…) Le fait que les nouvelles générations boivent peu ou pas de vin et qu’elles recherchent plutôt les sensations fortes ou l’oubli dans les alcools forts et les stupéfiants est rarement évoqué; le vin subit donc un opprobre parfaitement immérité. C’est la raison pour laquelle il est (…) nécessaire de répondre à une question qui est au cœur de la culture de notre pays et, chaque jour un peu plus, de l’humanité entière: «Pourquoi aimer le vin?»  (…)

Rien n’est plus sérieux que le vin puisqu’il est en correspondance profonde et intime avec notre excitante condition humaine. (…) Il est à notre économie ce que le pétrole est à d’autres, avec une qualité supplémentaire: celle de porter l’empreinte de notre culture, pour ne pas dire de notre génie, celle de nous ressembler. Depuis la haute Antiquité, le vin a tenu une place essentielle dans les civilisations du Croissant fertile dont nous sommes les héritiers et où il est apparu vers la fin du VIIe millénaire avant notre ère. De par ses effets euphorisants et doucement désinhibants qui permettent de prendre du recul face au pesant quotidien, il est devenu une boisson de culture qui a tout naturellement pris sa place au cœur des religions du Proche-Orient et de la Méditerranée. Dieu grec (Dionysos) et romain (Bacchus), signe de l’alliance avec Yahvé chez les Hébreux, le vin tient une place centrale dans le christianisme qui allie l’héritage biblique et celui de la Grèce au travers de l’Eucharistie. (…)

Plante à feuilles caduques dans une région du monde où les plantes à feuilles persistantes sont majoritaires, Vitis vinifera revêt un aspect extrêmement austère pendant l’hiver. Son débourrage et la pousse de son feuillage vert tendre au printemps sont spectaculaires. C’est pourquoi elle a très tôt été associée à la renaissance de la vie après la mort, thème majeur de la mythologie dionysiaque et de la théologie chrétienne.(…) Voir, sentir et goûter le moût qui commence sa fermentation en s’échauffant, puis en bouillonnant au plus fort du processus, comprendre les bons effets de la seconde fermentation dite malolactique, constater l’évolution différente de deux bouteilles du même vin à mesure qu’elles vieillissent: autant de motifs d’émerveillement(…). Le vin est bien l’une des expressions les plus vigoureuses et foisonnantes de la vie. Ce n’est pas par hasard qu’une feuille de vigne habille les parties vitales d’Adam dans de nombreuses représentations artistiques (…)

La grandeur d’un vin réside dans sa complexité et sa finesse, rarement dans l’exubérance. Compte tenu du nombre élevé de paramètres physiques et humains qui concourent à sa personnalité, c’est l’impression de rester au seuil d’un monde qui le dépasse qui émeut l’amateur (…). C’est cela qui rend le vin si nécessaire à l’humanité pour l’empêcher de sombrer dans le positivisme et l’orgueil. C’est pourquoi comprendre le vin exige de faire appel à toutes les sciences.(…)

Une autre de ses vertus touche à ses propriétés euphorisantes, anxiolytiques, désinhibantes, bien entendu lorsqu’il est consommé avec modération.(…) Il n’est pas besoin de s’étendre longuement sur les conséquences très positives de ces effets physiologiques. Des hommes et des femmes joyeux sont plus heureux de vivre, plus intuitifs, plus sociables, mieux à même d’éprouver de nobles sentiments et de les partager avec autrui. Le plaisir est indispensable à la vie. Le prédicateur oratorien Jean-François Senault l’écrivait en 1652 : «Ceux qui condamnent le plaisir sont obligez de condamner la nature et de l’accuser d’avoir commis des fautes en tous ses ouvrages. Comme le plaisir est utile au corps, il n’est pas moins utile à l’esprit.» En donnant confiance à celui qui le boit avec sagesse, en exhaussant son abnégation, sa sympathie, voire son empathie vis-à-vis d’autrui, le vin permet de mieux investir la totalité du potentiel de la condition humaine. La plupart des philosophies et morales du monde ont toujours enseigné qu’il fallait s’aimer soi-même pour pouvoir aimer l’autre et vice-versa : le vin y contribue clairement. (…)

Sa Sainteté le pape Benoît XVI ne se lasse pas de le répéter. Ses premières paroles après son élection au siège de saint Pierre le 19 avril 2005 avaient surpris: «Chers frères et chères sœurs, après le grand pape Jean Paul II, Messieurs les cardinaux m’ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur…». Il a récidivé le 29 juin 2011, lors de l’homélie prononcée au Vatican à l’occasion de (…) la 60e  année de son sacerdoce. Il choisit de commenter la parole de Jésus: «Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis! (Jn, 15, 15)» Et, à partir de celle-ci, il file une étonnante métaphore viti-vinicole: «La Parole de Jésus se place dans le contexte du discours sur la vigne. Le Seigneur associe l’image de la vigne avec la tâche confiée aux disciples: «Je vous ai institués pour que vous alliez et que vous portiez du fruit et un fruit qui demeure» (Jn 15, 16).(…) Quel est le fruit qui demeure? Eh bien, le fruit de la vigne est le raisin à partir duquel se prépare par la suite le vin.(…) Pour que parvienne à maturité un vin de qualité, il faut le foulage, le temps nécessaire à la fermentation, le soin attentif qui sert au processus de la maturation. Le vin fin est caractérisé non seulement par la douceur, mais aussi par la richesse de ses nuances, l’arôme qui s’est développé au cours du processus de maturation et de fermentation. N’est-ce pas déjà une image de la vie humaine et, selon un mode spécial, de notre vie de prêtre? Nous avons besoin du soleil, de la pluie, de la sérénité et de la difficulté, des phases de purification et d’épreuve, comme aussi des temps de cheminement joyeux avec l’Évangile. (…) Le vin est l’image de l’amour (…), le vin qu’on attend du raisin de qualité est avant tout une image de la justice.» (…)

Tous les textes anciens célèbrent les mérites du vin, mais aussi préviennent les hommes de ses dangers. Consommé sans retenue, il entraîne des effets dévastateurs sur les pensées et sur les actes des buveurs. L’islam, religion de précaution et de fort encadrement, a préféré éviter le risque et a choisi l’interdiction pure et simple… en ce bas monde, promettant aux justes des fleuves de vin au paradis d’Allah. C’est aussi le choix des gouvernements prohibitionnistes de certains pays protestants au XIXe  et au XXe  siècle. L’expérience démontre que la prohibition ne résout rien et qu’au contraire elle encourage la transgression, l’ivresse rapide et, finalement l’addiction alcoolique. (…) Il n’est pas admissible que le vin soit considéré par la loi comme une simple boisson alcoolisée et donc dangereuse. Il n’est pas raisonnable d’interdire de parler du vin à la radio et à la télévision. Les Français et l’humanité tout entière doivent être éduqués à la modération et à la responsabilité dans la consommation du bon vin, source d’optimisme et occasion de dialogue, merveilleuse introduction à la complexité et à la subtilité des réalités visibles et invisibles.(…)  En 1957, Roland Barthes (écrira dans son livre Mythologies) : «Le vin est senti par la nation française comme un bien qui lui est propre, au même titre que ses trois cent soixante espèces de fromages et sa culture. C’est une boisson totem […]. Croire au vin est un acte collectif contraignant.» (…) La science du vin n’est donc pas seulement physique, chimique et biologique, mais aussi morale et politique et même davantage encore, puisque le vin est une véritable métaphore de la condition humaine. 

(extraits de L’amour du vin, 2013, CNRS Éditions)

Merci à EVR

 

 

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 09:51

 

Un texte précurseur de Jean-François Revel (1924-2006). 

Il aurait pu être écrit aujourd'hui en réponse à "l'écriture inclusive".

 

Le sexe des mots.....

 

" Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots. 

La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand.

D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins.

Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.

Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle.

Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. 

Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.

De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.

Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?

Absurde !

Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.

Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre.

On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante».

On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.

Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres.

Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.

Certains substantifs se féminisent tout naturellement : une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse.

Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. 

Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. 

Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. 

L’usage est le maître suprême !

Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. 

Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. 

L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire.

Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à tout une jeunesse.

J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?». 

Certes.

Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants.

Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.

Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. 

La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique.

Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.

Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes…’’

 

Jean-François Revel

 

Merci JJ

 

 

 

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