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25 décembre 2023 1 25 /12 /décembre /2023 12:36

 

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 20:38

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12 décembre 2023 2 12 /12 /décembre /2023 22:19
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8 décembre 2023 5 08 /12 /décembre /2023 21:11

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24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 17:03

JE SUIS CATHOLIQUE

Je suis catholique, pas à cause du pape.

Je ne suis pas catholique à cause des cardinaux.

Je ne suis pas catholique à cause de ses prêtres, diacres ou religieux.

Je ne suis pas catholique à cause de ses missionnaires désintéressés.

Je ne suis pas catholique à cause des moines, des nonnes ou de ses séminaristes.

Je ne suis pas catholique à cause de ses fidèles laïcs courageux.

Je ne suis pas catholique parce que c'est la plus longue institution de l'histoire de l'humanité.

Je ne suis pas catholique parce que c'est la première institution caritative altruiste de l'histoire de l'humanité.

Je ne suis pas catholique parce que c'est l'église mère.

Je ne suis pas catholique à cause de sa musique solennelle dans ses différentes liturgies.

Je ne suis pas catholique à cause de ses merveilleuses histoires en façonnant l'humanité des ténèbres en civilisation.

Je ne suis pas catholique à cause de ses conférenciers colorés, cantors, chœurs, acolytes etc.

Je suis catholique pas à cause de ses belles basiliques, églises, séminaires, hôpitaux, monastères, écoles, orphelinats etc.

*Pourquoi alors suis-je catholique ? * *

*"Je suis catholique parce que c'était la seule Église vraiment fondée par Jésus-Christ notre Seigneur béni* (toute autre église a des fondements humains).

*"Je suis catholique parce que c'est apostolique, universel, catholique et saint"*.

*"Je suis catholique parce qu'il est guidé par le magisterium appris à travers les Saintes Écritures avec le Saint-Esprit"*.

*"Je suis catholique parce qu'il y a du pouvoir dans l'intercession de la Sainte Vierge Marie, des Saints et des Anges de Dieu"*.

*"Je suis catholique parce qu'il y a le Pardon des péchés, la communion des saints, la résurrection des morts et la vie éternelle"*...

Vive l'église catholique

Lu sur Facebook

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31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 23:40

Fête de la Toussaint


« L’Église notre Mère, dit Mgr Gaume, a eu le talent de retracer, dans la division de son année liturgique, toute l’histoire du genre humain. Les quatre semaines de l’Avent, qui aboutissent à la naissance du Sauveur, nous rappellent les quatre mille ans pendant lesquels ce divin Messie fut attendu. Le temps qui s’écoule depuis Noël jusqu’à la Pentecôte nous redit toute la vie cachée, publique et glorieuse du Rédempteur, et cette partie de l’année se termine par l’Ascension de Jésus-Christ dans le Ciel et par la fondation de l’Église. L’intervalle qui sépare la Pentecôte de la Toussaint nous représente le pèlerinage de l’Église sur la terre, et cette nouvelle partie de l’année se termine encore par la fête du Ciel. » Le Ciel, c’est le couronnement de la vie chrétienne, c’est l’éternel rendez-vous, c’est la récompense de nos devanciers sur la terre, ce doit être la nôtre un jour. Quelle force puise le chrétien dans la pensée du Ciel, au milieu des peines de la vie et des difficultés inhérentes à l’accomplissement du devoir!

Une sagesse toute divine a présidé à l’établissement de cette fête. Trois raisons principales ont engagé l’Église à l’instituer, au VIIè siècle. Il ne faut pas croire que tous les Saints aient ou puissent avoir leur jour de fête; tous les Saints n’ont pas reçu les honneurs de la canonisation; il y a une multitude innombrable de saints inconnus, qui s’augmente chaque jour par l’entrée au Ciel de nouveaux élus. Il convenait donc que, pour suppléer à l’impossibilité d’honorer chaque Saint, une fête commune fût instituée, dans laquelle nous puissions célébrer la mémoire de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de toutes ces saintes femmes, de tous ces confesseurs, en un mot, de tous ces héros de la vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille chrétienne: la fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus heureuse l’Église de la terre et l’Église du Ciel se tendant la main.

De plus, les fêtes particulières des Saints passent généralement inaperçues pour la plupart des fidèles; la fête de tous les Saints ensemble leur permet de réparer une lacune dans l’accomplissement de ce grand devoir vis-à-vis du culte des Saints, et de leurs saints Patrons spécialement. Enfin nous avons d’immenses besoins sur la terre; il nous faut des modèles et des protecteurs: la fête de tous les Saints répond à ces besoins.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950

Lu sur Catholiques de France, 1 novembre 2022

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31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 18:34
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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 08:01

« À l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Il fut un temps où je n'étais pas, et tu m'as créé.
Je n'avais pas prié, et toi, tu m'as fait.
Je n'étais pas encore venu à la lumière, et tu m'as vu.
Je n'avais pas paru, et tu as eu pitié de moi.
Je ne t'avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi.
Je n'avais pas fait un signe de la main, et tu m'as regardé.
Je n'avais pas supplié, et tu m'as fait miséricorde.
Je n'avais pas articulé un son, et tu m'as entendu.
Je n'avais pas soupiré, et tu as prêté l'oreille.
Tout en sachant ce qui allait m'arriver actuellement,
tu ne m'as pas dédaigné.
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants
les fautes du pécheur que je suis,
tu m'as cependant façonné.
Et maintenant, moi que tu as créé,
moi que tu as sauvé,
moi qui ai été l'objet de tant de sollicitude,
que la blessure du péché, suscité par l'Accusateur,
ne me perde pas pour toujours ! ...
Liée, paralysée,
courbée comme la femme qui souffrait,
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser.
Elle fixe la terre sous le poids du péché,
à cause des durs liens de Satan...
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux,
pauvre arbre pensant qui est tombé.
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir
en beauté et splendeur,
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)...
Toi, seul Protecteur,
veuille jeter sur moi un regard
sorti de la sollicitude de ton amour indicible...
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3)

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010)
moine et poète arménien
Le Livre de prières, n°18 (trad. SC 78, p. 123 rev.)

Lu sur EAQ

 

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23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 16:34

Obsèques de Dominique Bernard – Cathédrale d’Arras – 19 X 2023

1 Co 12,31-13,13    Mt 5,1-12

« Que nous est-il permis d’espérer ? » Cette question est l’une de celles que pose le philosophe Emmanuel Kant au principe de sa réflexion. Face au drame qui nous rassemble ce matin, elle nous traverse sans doute tous. Cette question, si j’ai bien compris, habitait Dominique Bernard. Il avait une très grande sensibilité à ce qui se vivait dans notre monde. Il s’inquiétait de l’évolution de l’éducation et de l’enseignement, ainsi que de l’avenir de notre société. Il a dû aider tant d’élèves à entrer dans cette question. La littérature, différemment de la philosophie mais tout autant, nous confronte aux grandes questions qui traversent la vie humaine.

« Que nous est-il permis d’espérer ? » La question est redoutable. Un homme, votre mari, votre père, votre fils, un professeur, votre collègue a été sauvagement assassiné dans une enceinte scolaire. Nous sommes tous abasourdis. Quand s’arrêtera donc la violence et la folie de ce monde ? Y sommes-nous irrémédiablement condamnés ? Elle semble comme une tornade qui ne cesse d’enfler et dont l’itinéraire est absolument imprévisible. Nous sommes dépouillés, démunis devant l’odieux et l’inacceptable. Et beaucoup sont traversés par la peur ou par une révolte qui ne semblent devoir trouver d’achèvement que dans la haine et la vengeance, ou la résignation et le repli sur soi.

« S’il me manque l’amour, je ne suis rien » déclare Saint Paul dans ce passage de la Bible que vous avez choisi, vous sa famille et ses proches, pour les obsèques de celui que vous aimez tant. Vous y avez tenu, au risque de l’incompréhension … N’est-il pas déplacé de parler d’amour au moment d’un tel drame ?

Et pourtant ! L’histoire le montre de manière constante : la haine qui répond à la haine, la violence qui répond à la violence, ce n’est toujours que plus de haine et de violence. Aucune mièvrerie derrière cela. Un constat jamais démenti. Je vous en supplie chers jeunes, chers amis ici présents, ne vous laissez pas égarer par ceux qui voudraient vous entrainer sur des chemins de destruction. Répondre à la barbarie par la barbarie, c’est donner raison à la barbarie.

Mais il y a plus à dire. De quoi parle donc exactement saint Paul dans ce texte ? Le mot amour, comme le mot Dieu, sont parmi les mots les plus galvaudés de notre vocabulaire. Ceux qui se réclament de Dieu pour justifier la violence trahissent odieusement le Dieu dont ils se réclament. Et serait-il vraiment dieu celui qui aurait besoin de la violence des violents pour s’imposer aux hommes ?

Il en est de même pour ceux qui mettent derrière le mot « amour » des comportements aliénants ou dégradants allant à l’encontre du respect de la dignité humaine. De quel amour parle donc St Paul ? Il a des propos d’une très grande force : « S’il me manque l’amour, je ne suis rien », déclare-t-il.  Sans l’amour, nous ne sommes rien. Prise de position très claire : c’est d’aimer et d’être aimé qui fait la vérité de notre humanité. Ensuite, il ne précise aucun domaine particulier dans lequel s’exercerait cet amour, comme la vie amicale, conjugale ou familiale par exemple, mais il parle de l’amour au sens large. Et donc aussi de l’amour dans la vie éducative, associative, économique, politique.

Pour Paul, c’est très clair – et cela est décisif pour comprendre ces affirmations -, l’amour n’est pas d’abord une réalité affective, sensible ou romantique. L’amour est une détermination de la liberté qui s’engage pour le bien de l’autre, jusqu’au bien de tous et de la cité. A ce titre, il refuse toute complicité avec le mal. La justice qui permet de faire la vérité en est une composante indispensable, aussi bien celle devant laquelle l’assassin de Dominique devra rendre compte de ses actes, que celle qui est exigée dans la vie sociale ou les relations internationales.  « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés », disait Jésus il y a quelques instants.

Et l’apôtre ne dit pas d’abord cela comme un penseur – même s’il est clair que Paul de Tarse a été l’un des grands intellectuels de son époque – mais parce qu’il l’a contemplé dans le visage du Christ. En Christ, Paul a rencontré la détermination de Dieu pour la vie de l’homme et son salut. Et il en a fait l’expérience. La foi chrétienne n’est pas une morale même si elle appelle un agir éthique déterminé, la foi chrétienne n’est pas une doctrine même si elle a besoin de mots et de concepts pour essayer de dire ce qui la définit et la met en mouvement. La foi chrétienne est une rencontre. Elle est un événement. Elle est l’expérience de l’amour sauveur de Dieu qui en Jésus s’engage définitivement pour l’homme. Il ne vient pas jouer notre vie à notre place mais ne reste pas pour autant extérieur à nos vies. Il vient partager notre vie jusque dans notre mort pour que nous partagions sa vie dans la puissance même de sa résurrection. Dès ici-bas.

Rien de magique. Pourtant tout est ouvert. Et réouvert quand la folie de la violence voudrait nous faire croire que plus rien n’est possible. Comme j’aimerais que chacun d’entre vous puisse également faire l’expérience qu’a faite saint Paul, cet amour plus fort que toute violence. Je le demande au Seigneur.

Cela prend une telle force pour Paul que cet amour devient la norme de sa foi. « J’aurais beau avoir la foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien », déclare-t-il encore.

Avec Saint Paul, je crois donc que l’amour est un engagement de la liberté. Je me souviens, c’était en classe de première au lycée public des Mureaux, notre professeur de littérature nous a fait lire, parmi les trois œuvres que nous devions présenter au baccalauréat, entre Jacques le Fataliste de Diderot et Les Faux Monnayeurs de Gide, Monsieur Ouine de Bernanos. Cela a été mon premier contact avec Bernanos que j’ai appris à connaitre depuis, que j’apprécie tant aujourd’hui, et que j’ai retrouvé dans le Pas-de-Calais, dans la vallée de Fressin, entre les villages de Torcy et Ambricourt. Monsieur Ouine. Monsieur « oui-non ». Quand quelqu’un se refuse à la liberté par son indétermination maladive. Quand quelqu’un se refuse à sa propre humanité par la confusion entretenue et l’absence du courage de la vérité. L’œuvre d’éducation, initie à la liberté, rend capable d’engagement. En cela, elle participe au mouvement décrit par Saint Paul, et nous relance sans cesse sur les chemins de l’espérance. Je voudrais encore redire toute ma gratitude aux enseignants.

Mais il y a sans doute encore un pas à faire. Georges Bernanos disait de l’espérance qu’elle est « un désespoir surmonté ». Impossible de naitre à l’espérance sans mourir à ses illusions. Comme cela est difficile ! Dominique le savait. Douloureusement. Pour espérer, il nous faut consentir à ce que le réel ne se plie pas à notre volonté, à ce que l’avenir ne s’identifie pas à nos rêves, à ce que les autres ne correspondent pas toujours à ce que nous attendons d’eux ou voudrions qu’ils soient. Consentir aussi – et c’est parfois le plus difficile – à ne pas être celui ou celle que nous voudrions être. L’espérance exige que nous quittions tout esprit de domination.

Mais voilà que dans ce dépouillement se donne à entendre autre chose. Aucune résignation. Paradoxalement, une force insoupçonnée.

« Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux » disait Jésus en ouverture des Béatitudes qui nous ont été proclamées tout à l’heure. C’est encore vous, ses proches et sa famille qui avez choisi ce texte. Celui qui consent à ne pas tout maîtriser, celui qui se dégage de la pulsion pour naître à son désir profond de justice, de vérité et de paix, celui qui se laisse brûler au feu vif de la charité, celui qui est capable de pleurer le mal du monde sans se croire plus fort et pourtant sans jamais s’y résigner, celui-là fera l’expérience d’une ouverture inattendue et souvent indicible, pourtant si puissante. Au cœur de sa vulnérabilité, il fera l’expérience d’une transcendance qui le traverse et l’habite. Peut-être même pourra-t-il lui donner son nom, y reconnaître un visage : celui-là même du Christ Jésus, vrai Dieu et vrai homme, mort et ressuscité. Il a tout assumé de notre humanité, jusqu’à la violence et la mort, pour que tout soit sauvé, récapitulé en lui et ressaisi dans l’amour de Dieu. Dans l’attente de cette plénitude, voilà que l’amour et la paix s’ouvrent comme une promesse : n’aie pas peur de tes peurs, laisse-moi y plonger, y venir dans la réalité-même de ma résurrection. Laisse-moi te réconcilier avec toi-même, te donner l’audace de la relation toujours à rechoisir et de la justice toujours à construire. Non plus un « tu dois », mais un « tu peux, je suis avec toi. »

En Christ Jésus, l’Eglise le croit, dans la grâce de sa mort et de sa résurrection et dans le don de l’Esprit Saint, il est toujours possible d’espérer. Que le Seigneur fasse de nous des hommes et des femmes d’espérance !

« La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance… Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance » Il est sans doute urgent de relire ces merveilleuses lignes de Charles Péguy, dans Le Mystère du Porche de la Deuxième Vertu.  

L'Homélie de Mgr Leborgne aux Obsèques de Dominique Bernard - Radio Notre Dame

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19 septembre 2023 2 19 /09 /septembre /2023 08:54

TANGERE - Reconnaître le Créateur dans la beauté de la création

Thierry MARTIN: essayiste dans le domaine des sciences et de l'anthropologie vittozienne et chrétienne. Bienvenue sur TANGERE. Depuis le Noli me tangere - Ne me touche pas, de Jésus à Marie-Madeleine au matin de la résurrection (Jn 20, 17), jusqu'au message de Notre Dame à Pontmain en 1871 "Mon fils se laisse toucher", que de réticences ...

 

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10 septembre 2023 7 10 /09 /septembre /2023 12:52
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29 juillet 2023 6 29 /07 /juillet /2023 06:07

Évangile selon saint Luc 10,38-42.

En ce temps-là, Jésus entra dans un bourg et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe, qui était occupée par maint service, se présenta, disant : " Seigneur, vous n'avez cure que ma sœur me laisse seule faire le service ? Dites-lui donc de m'aider. "
Le Seigneur lui répondit : " Marthe, Marthe, vous vous inquiétez et vous agitez pour beaucoup de choses !
Or il n'est besoin que de peu de choses ou d'une seule. Marie en effet a choisi la meilleure part, qui ne lui sera point ôtée. "

Extrait de la Bible catholique traduite par le chanoine Crampon

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Bulle

Saint Ambroise (v. 340-397)
évêque de Milan et docteur de l'Église
Traité sur l'Evangile de saint Luc, 7, 85-86 (trad. Véricel, L'Evangile commenté, p. 242 ; cf SC 52, p. 36)

Marthe et Marie dans l'unique corps du Christ

Dans la parabole du bon Samaritain, il a été question de la miséricorde ; mais il n'y a pas qu'une seule manière d'être vertueux. Vient ensuite l'exemple de Marthe et de Marie ; on y voit l'une dévouée par son action, l'autre religieusement attentive à la parole de Dieu. Si cette attention s'accorde avec la foi, elle est préférable même aux œuvres, selon ce qui est écrit : « C'est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée ». Efforçons-nous donc, nous aussi, de posséder ce que personne ne peut nous enlever ; prêtons une oreille non pas distraite, mais attentive... Soyons comme Marie, animée du désir de la sagesse : c'est là une œuvre plus grande, plus parfaite que les autres... Ne critique donc pas, ne juge pas oisifs ceux que tu vois désirer cette sagesse...

Marthe, pourtant, n'est pas critiquée pour ses bons offices, même si Marie a choisi la meilleure part. Jésus, en effet, a de multiples richesses et fait de multiples largesses... Les apôtres aussi n'ont pas jugé que le mieux était de laisser la parole de Dieu pour servir aux tables (Ac 6,2). Mais les deux choses sont œuvres de sagesse ; Etienne pour sa part, qui était plein de sagesse, a été choisi comme serviteur. Donc, que celui qui sert obéisse à celui qui enseigne, et que celui qui enseigne encourage celui qui sert. Un est le corps de l'Église, même si les membres sont divers ; l'un a besoin de l'autre. « L'œil ne peut pas dire à la main : Je n'ai pas besoin de toi, ni de même la tête aux pieds » (1Co 12,14s). L'oreille ne peut pas dire qu'elle ne fait pas partie du corps. Il y a des organes qui sont plus importants ; les autres sont cependant nécessaires.

 

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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 10:45

14 juin : La Fête-Dieu
ou Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Solennité

          Nous devons l'origine de la « Fête-Dieu » ou « Fête du St sacrement du corps et du sang du Christ » à une révélation faite à Sœur Julienne du Mont Cornillon vers l'an 1210. Cette révélation demandait l'institution d'une fête annuelle en l'honneur du Saint Sacrement de l'autel. Malgré une vive persécution contre Sœur Julienne et ceux qui souhaitaient que cette fête se répande, le diocèse de Liège l'institua vers l'an 1245  puis l'Eglise universelle ajouta cette fête au calendrier liturgique par le pape Urbain IV qui la rendit obligatoire pour l'Eglise entière en 1264.

       
la suite ICI
 

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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 16:34
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18 mai 2023 4 18 /05 /mai /2023 08:43

 

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12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 09:54

11 mai,
Fête de Saint Mamert, archevêque de Vienne en Dauphiné, confesseur ;
Anniversaire de la translation des reliques de Saint Antoine le Grand (cf. ici) ;
Anniversaire de la victoire de Fontenoy (cf. ici).

   Ah ! Les fameux « Saints de glace » !!!
Même ceux qui ne croient plus trop aux saints et à leur pouvoir d’intercession, s’ils vivent en dehors des grands centres urbains (déconnectés des cycles de la nature) et s’intéressent un peu au jardinage, y prêtent attention chaque année, car les bulletins météorologiques de la radio ou de la télévision y font allusion, voire les citent.

   Il y a toutefois un problème : les saints en question ont figuré dans les calendriers liturgiques pendant plus de mille ans, et au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe, leurs noms étaient écrits dans tous les almanachs populaires, dont l’incontournable « Almanach des P.T.T. » que l’on trouvait accroché en bonne place dans quasi toutes les cuisines de nos campagnes…
Mais il y eut le concile vaticandeux, avec ses prémisses – dès 1950 – et ses conséquences, qui ont bouleversé bien des habitudes… et le calendrier lui-même : des saints, jadis très populaires, se sont trouvés relégués au second rang ou changés de place, quand ils n’ont pas été purement et simplement éliminés, tandis que les « curés modernes » n’en parlaient plus ou traitaient de superstitions les dictons populaires attachés à leurs fêtes.
S’adaptant aux « mentalités modernes », le calendrier des Postes a modifié les noms des saints de chaque jour, au grand dam des jardiniers;

Mais bref ! Revenons à nos Saints de glace si redoutés : qui sont-ils ? et pourquoi sont-ils craints ?

   En fait, l’expression « les Saints de glace » désigne en premier lieu une période climatologique observée depuis le haut Moyen-Age d’une manière assez générale en Europe occidentale vers la mi-mai : période au cours de laquelle les dernières gelées sont encore possibles en plaine (puisque, évidemment, en zone montagneuse elles peuvent arriver plus tard).
Ces gelées tardives peuvent avoir des effets désastreux dans les jardins où les jeunes pousses, encore très fragiles donc, peuvent être irrémédiablement endommagées ; de même dans les vergers où, après la floraison, les fruits commencent à se former.

   Dans une civilisation profondément chrétienne, où les dates des fêtes des Saints – surtout si ces derniers sont très populaires – constituent des repères pour toute la société, il était naturel que les Saints fêtés en ces jours redoutés des jardiniers donnassent lieu à des dictons très mnémotechniques, avec des variantes selon les provinces, rappelant aux cultivateurs trop pressés combien il importe qu’ils restent très prudents tant que ces jours des dernières gelées ne sont pas passés.

   Dans la plupart des provinces, ce sont donc les 11, 12 et 13 mai, qui sont appelés jours des « Saints de glace », mais en certains lieux on ne parle pas du 11 et l’on mentionne le 14.
Trois jours qui se suivent donc… Mais on oublie fréquemment le quatrième et dernier jour redouté des jardiniers : le 25 mai, fête de Saint Urbain 1er, pape et martyr.
- Le 11 mai est la fête de Saint Mamert, archevêque de Vienne (en Dauphiné), mort le 11 mai, probablement en 475, il est demeuré célèbre pour avoir institué les prières des Rogations, qui se célèbrent les lundi, mardi et mercredi qui précèdent la fête de l’Ascension.
- Le 12 mai, est fêté un jeune saint de 14 ans originaire de Phrygie, martyrisé en 304, pendant la persécution de Dioclétien : Saint Pancrace. On fête en même temps que lui les Saints Nérée et Achillée, martyrs eux aussi, et Sainte Domitille, vierge et martyre, qui, elle, vécut à la fin du premier siècle et appartenait à la famille impériale.
- Le 13 mai, le martyrologe des Eglises des Gaules mentionne Saint Servais de Tongres, premier évêque de cette cité, objet d’une grande vénération populaire, qui rendit son âme à Dieu le 13 mai 384. Son nom n’étant toutefois plus très répandu, il est parfois confondu avec Saint Gervais, frère de Saint Protais, dont la fête est célébrée le 19 juin.
- Avec le pape et martyr Saint Urbain 1er, déjà mentionné, voilà donc le groupe traditionnellement nommé « Saints de glace », illustrés par ce dicton très facile à mémoriser : « Mamert, Pancrace et Servais sont les trois saints de Glace, mais Saint Urbain les tient tous dans sa main ».

   Est-il nécessaire de préciser que ces bons Saints ne sont pas les responsables (ni les coupables) des gelées tardives qui peuvent se produire en cette période critique de la mi-mai ? Quelques mécréants, toujours prompts à accuser l’Eglise et les dévots, le croient peut-être, tandis que les personnes pieuses, elles, profitent de l’occurrence de la fête de ces Saints avec les jours des dernières gelées possibles pour demander leur protection et leur intercession…
Qu’ils veillent donc sur vos jardins et vos vergers, sur vos semis et vos jeunes pousses, et puissiez-vous éprouver en ces petites choses de chaque jour combien nous avons de nombreux et puissants amis dans le Ciel !

Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

SOURCE

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24 avril 2023 1 24 /04 /avril /2023 08:05

fêté le 24 avril.

 

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9 avril 2023 7 09 /04 /avril /2023 09:28

ICI

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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 09:12

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3 avril 2023 1 03 /04 /avril /2023 10:52

La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la semaine précédant Pâques et la dernière partie du Carême. Elle est destinée à commémorer la Passion du Christ. Le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques.

Ces trois jours sont le sommet de l'année liturgique car c'est par Sa mort que le Christ a détruit la mort et c'est en ressuscitant qu'Il a restauré la vie.

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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 08:39
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8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 19:26

Comme vous le savez, le 8 mars , nous fêtons Saint Jean de Dieu

 

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4 mars 2023 6 04 /03 /mars /2023 09:11

C'est sur Radio Notre Dame

Un texte lu et arrangé par Bernard Lherminé.

Un audiolivre est disponible

 chez NS Vidéo, sur le site de Téqui. 

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22 février 2023 3 22 /02 /février /2023 12:54

Hier le monde s’agitait dans ses plaisirs, les enfants de la promesse eux-mêmes se livraient à des joies innocentes ; dès ce matin, la trompette sacrée dont parle le Prophète a retenti [2]. Elle annonce l’ouverture solennelle du jeûne quadragésimal, le temps des expiations, l’approche toujours plus imminente des grands anniversaires de notre salut. Levons-nous donc, chrétiens, et préparons-nous à combattre les combats du Seigneur.

Mais, dans cette lutte de l’esprit contre la chair, il nous faut être armés, et voici que la sainte Église nous convoque dans ses temples, pour nous dresser aux exercices de la milice spirituelle. Déjà saint Paul nous a fait connaître en détail toutes les parties de notre défense : « Que la vérité, nous a-t-il dit, soit votre ceinture, la justice votre cuirasse, la docilité à l’Évangile votre chaussure, la foi votre bouclier, l’espérance du salut le casque qui protégera votre tête [3] ». Le Prince des Apôtres vient lui-même, qui nous dit : « Le Christ a souffert dans sa chair ; armez-vous de cette pensée [4] ». Ces enseignements apostoliques, l’Église aujourd’hui nous les rappelle ; mais elle en ajoute un autre non moins éloquent, en nous forçant à remonter jusqu’au jour de la prévarication, qui a rendu nécessaires les combats auxquels nous allons nous livrer, les expiations par lesquelles il nous faut passer.

Deux sortes d’ennemis sont déchaînés contre nous : les passions dans notre cœur, les démons au dehors ; l’orgueil a fait tout ce désordre. L’homme a refusé d’obéir à Dieu ; toutefois, Dieu l’a épargné, mais à la dure condition de subir la mort. Il a dit : « Homme, tu n’es que poussière, et tu rentreras dans la poussière [5] ». Oh ! Pourquoi avons-nous oublié cet avertissement ? À lui seul il eût suffi pour nous prémunir contre nous-mêmes ; pénétrés de notre néant, nous n’eussions jamais osé enfreindre la loi de Dieu. Si maintenant nous voulons persévérer dans le bien, où la grâce du Seigneur nous a rétablis, humilions-nous ; acceptons la sentence, et ne considérons plus la vie que comme un chemin plus ou moins court qui aboutit au tombeau. A ce point de vue, tout se renouvelle, tout s’éclaire. L’immense bonté de Dieu qui a daigné attacher son amour à des êtres dévoués à la mort, nous apparaît plus admirable encore ; notre insolence et notre ingratitude envers celui que nous avons bravé, durant ces quelques instants de notre existence, nous semble de plus en plus digne de regrets, et la réparation qu’il nous est possible de faire, et que Dieu daigne accepter, plus légitime et plus salutaire.

Tel est le motif qui porta la sainte Église, lorsqu’elle jugea à propos, il y a plus de mille ans, d’anticiper de quatre jours le jeûne quadragésimal, à ouvrir cette sainte carrière en marquant avec la cendre le front coupable de ses enfants, et en redisant à chacun les terribles paroles du Seigneur qui nous dévouent à la mort. Mais l’usage de la cendre, comme symbole d’humiliation et de pénitence, est bien antérieur à cette institution, et nous le trouvons déjà pratiqué dans l’ancienne alliance. Job lui-même, au sein de la gentilité, couvrait de cendres sa chair frappée par la main de Dieu, et implorait ainsi miséricorde, il y a quatre mille ans [6]. Plus tard, le Roi-Prophète, dans l’ardente contrition de son cœur, mêlait la cendre au pain amer qu’il mangeait [7] ; les exemples analogues abondent dans les Livres historiques et dans les Prophètes de l’Ancien Testament. C’est que l’on sentait dès lors le rapport qui existe entre cette poussière d’un être matériel que la flamme a visité, et l’homme pécheur dont le corps doit être réduit en poussière sous le feu de la justice divine. Pour sauver du moins l’âme des traits brûlants de la vengeance céleste, le pécheur courait à la cendre, et reconnaissant sa triste fraternité avec elle, il se sentait plus à couvert de la colère de celui qui résiste aux superbes et veut bien pardonner aux humbles.

Dom GUERANGER, l'Année Liturgique, à retrouver en entier ICI …

 

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21 février 2023 2 21 /02 /février /2023 18:19
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