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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 09:03

 

Apprendre à voir par la peinture

des réunions animées par Nicole Buron


Des grottes de Lascaux au Moyen Age

      samedi 10 novembre , 15h-18h30

Base 49 - 49 rue Des Renaudes - 75017 Paris


                                                                            

 

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Présentation de l'"Apprendre à voir"

NB : 2e réunion, le samedi 1er décembre :

La peinture de la Renaissance

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 00:24

 

     par le Pr Gladys Sweeney 

Dans Le Cep n°14, la confession du Dr William Coulson (un psychothérapeute américain, disciple de Rogers) avait montré quel effet destructeur la psychologie peut exercer sur la foi (en l’occurrence celle d’une congrégation féminine enseignante). Cette entrevue avec le Pr Sweeney montre qu’une autre psychologie est possible, ouverte à l’anthropologie chrétienne et donc respectueuse  des richesses intérieures que  procurent la prière ou les sacrements. Au lieu de s’opposer stérilement à la foi, cette approche apportera en revanche un véritable réconfort à ceux qui souffrent de réels troubles psychologiques.                                                           

Un entretien donné à l’Agence Zénit le 16 janvier 2005 

 Une psychologie enracinée dans une vision chrétienne de la personne humaine est non seulement fidèle à la science mais aussi à Dieu. C’est ce que déclare Gladys Sweeney, recteur de l’« Institute for Psychological Sciences », qui cherche à intégrer la psychologie dans la foi et la raison. Gladys Sweeny a fait part à Zénit de sa conviction selon laquelle la science de la psychologie se met au service de l’Eglise dans la mesure où elle rend les personnes plus libres d’être de meilleurs chrétiens et de bénéficier d’une vie sacramentelle. 

- Zénit : Que peut faire un catholique souffrant de dépression ?  

- G. Sweeney : Souvent la dépression ou d’autres formes de maladies mentales constituent un obstacle au libre arbitre. Un traitement psychologique efficace est très utile, parce qu’il est destiné essentiellement à libérer la personne, non seulement pour la rendre capable de voir le « bien » d’une manière plus réaliste, mais également de choisir le « bien ».  Traditionnellement il existait une méfiance réciproque entre la psychologie et les catholiques. La psychologie tendait à voir la foi comme un comportement superstitieux, alors que les croyants tendaient à voir la psychologie comme une science inutile pour eux. Une foi suffisamment forte devait pouvoir venir à bout de tous les problèmes, quels qu’ils fussent. Aucune de ces deux positions ne reflète la vérité. Une psychologie enracinée dans la vision catholique de la personne humaine n’est pas seulement fidèle à la science mais aussi à Dieu. La science de la psychologie a beaucoup à offrir aux personnes dont le libre arbitre s’est affaibli. Prenons par exemple le cas d’une personne excessivement scrupuleuse. Cette personne pourrait en effet être affectée d’une « névrose obsessionnelle compulsive ». Si elle n’est pas soignée correctement, ce désordre psychologique peut s’aggraver au point de la rendre  incapable de vivre normalement.  Des catholiques, bons et fidèles, pourraient par exemple cesser d’aller se confesser pour éviter l’impression d’avoir fait une confession invalide, ayant oublié de confesser « tous » leurs péchés. Ils pourraient en fait cesser d’aller communier par crainte de recevoir le Seigneur de manière indigne. Ce désordre est facilement diagnostiqué et soigné.  La science de la psychologie est au service de l’Eglise : en aidant cette personne à retrouver une vie normale, elle la libère de la névrose. Mais la liberté  n’est pas seulement  une « liberté de », mais également une « liberté pour » : une liberté pour être de meilleurs chrétiens et pour pouvoir bénéficier d’une vie sacramentelle.  Si l’on pose correctement le problème, il n’existe aucun conflit entre une psychologie fondée sur une saine anthropologie et les enseignements de l’Eglise. Le défi est de trouver des psychologues bien formés, dans cette perspective, qui ont la volonté de respecter les valeurs religieuses de leurs patients, sans jamais les mettre en danger. 

- Zénit : Quelles sont aujourd’hui les erreurs les plus courantes dans le traitement de la dépression ?  

- G. Sweeney : L’une des erreurs les plus graves et les plus courantes dans le traitement de la dépression est la conviction que « seul » un traitement médical peut soulager la dépression...

                     ... la suite dans la revue Le Cep n° 32. 3ème trimestre 2005 


 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 00:15

 

P1130133.JPG     P1130134.JPG

un numéro de la revue "Permanences" disponible ICI 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:10

 

« Avoir la foi et pratiquer sa religion prolongerait de 29% l’espérance de vie ».

Cette conclusion inattendue est le résultat « d’une compilation de 42 recherches portant sur l’engagement religieux et la longévité, réalisée par l’épidémiologiste David Larson (…).» La mécanique scientifique est simple. La prière ou la méditation « active l’hypothalamus. Or, cette partie du cerveau joue un rôle clé pour ce qui est du rythme cardiaque et de la pression artérielle ; elle régule aussi la sécrétion d’hormones comme le cortisol (lié au stress) et influe sur le fonctionnement du système immunitaire. »  

« Se plonger dans un roman ou prendre un bain relaxant provoque aussi des effets physiologiques bienfaisants. Mais ils sont beaucoup plus faibles que ceux observés lors d’une prière fervente ou d’une méditation intense. » 

Un véritable cauchemar pour les anticléricaux !.... 

    Le Courrier international du 9 septembre 2004

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:28

 

71.jpg

 

 

Sans doute, chacun de nous y songe, plus ou moins fréquemment, plus ou moins réellement, mais n'y échappe pas. (On y est bien forcé quand les rangs s'éclaircissent autour de soi.)

 

Mais à quoi bon mettre en commun nos peurs, nos dégoûts, nos espoirs, nos doutes, attendu que, si nous sommes livrés à nous-mêmes, les conclusions ne sauraient représenter que des hypothèses dont nous sentons bien, les premiers, la fragilité et qui sont surtout des moyens provisoires dont nous nous gratifions afin de nous supporter de de poursuivre ce dur chemin?

 

Pascal - il est difficile de réfléchir là-dessus sans recourir bientôt à lui - a exprimé en trois monosyllabes définitifs l'impuissance humaine à l'entr'aide mutuelle dans ce moment crucial:" On meurt seul". Ceux qui ont éprouvé, pour leur compte, l'ironie cruelle qu'il y a dans l'expression courante "assister les mourants", savent bien qu'il faut en convenir; les gestes, la présence, les veilles, tout ce que l'amour invente au chevet d'un moribond, ne comble tout de même pas le gouffre qui se creuse. Nulle part ne se vérifie davantage la vérité du constat de Rainer-Maria Rilke: " Pour ce qui est de l'essentiel, nous sommes indiciblement seuls."

 

...

 

Au fond, la mort n'est rien, c'est mourir qui est la grande affaire.


la suite sur le blog du Petit Placide

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 16:24
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:31

 

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:20

 

Ces jours-ci, on a pu voir un grand film à la télé ... A voir ou à revoir en "streaming"
   20:50  Les grandes gueules
Comédie dramatique (1965) - Durée : 2 h 05
Sous-titrage malentendant 16:9 TP 
Acteur : 
Bourvil
Lino Ventura
Jean-Claude Rolland
Réalisateur : 
Robert Enrico
Un Français, installé depuis longtemps au Canada, décide de revenir en France pour faire revivre la petite scierie vosgienne dont il a hérité de son père.

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:14

 

On se moque de savoir qui marchera à nos côtés pour le combat commun

L'humeur de Pasquin, dans L'Homme nouveau :

P

Michel Janva dans  le salon beige
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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:40

 

JLe père Jean-Philippe Chauveau, membre (l'un des premiers) de la communauté St Jean, vient de publier un livre racontant son histoire et ses divers apostolats : « Que celui qui n’a jamais péché ».

Enfant battu par des parents alcooliques, abusé sexuellement à l'âge de 12 ans, le père Jean-Philippe a connu une adolescence troublée, de la délinquance en pension puis en maison de correction. Embauché chez Peugeot, il y rencontre un chrétien qui lui donnera des conseils et une affection qui lui a tant fait défaut. Devenu chrétien, il fréquentera les foyers de charité et l'oeuvre de Jean Vanier, avant de découvrir sa vocation. Il est ordonné prêtre à 32 ans. Sa vie l'a semble-t-il un peu préparé à faire de l'apostolat pour les paumés. Sa première mission est de s’occuper de toxicomanes. Puis, après un bref séjour en Afrique, il arpente en habit le bois de Boulogne à la rencontre des prostituées. Aujourd'hui, l’association Magdalena souhaite accueillir et accompagner celles qui veulent s'en sortir.

la suite est ICI ...

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:27
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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:25

 

visitez  Tesson illustrateur !

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:43
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:25

 

"LA LIBERTÉ POUR QUOI FAIRE ? ou la proclamation aux imbéciles", libre adaptation de La liberté pour quoi faire ? et de La France contre les robots de Georges Bernanos, par Jacques ALLAIRE et Jean-Pierre BARO, spectacle joué un peu partout en France...

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:22

 

" Déçue par le cinéma qui ne sait pas lui proposer autre chose que des nanars érotiques, Sylvia Kristel devient dépressive. En 2006, elle rend publique sa lente descente aux enfers. Dans son livre Nue, elle dévoile sa dépendance à l'alcool et à la drogue. Le malheur attirant souvent le malheur, sa vie affective est tragiquement marquée, en 2004, par la disparition brutale de son compagnon, Freddy de Vree, un peintre hollandais de renom. En 2002 et 2004, elle fait face à deux cancers, du poumon et de la gorge.

Sylvia Kristel n'a pas eu la carrière qu'elle méritait. Prisonnière, malgré elle, d'un rôle emblématique, Emmanuelle, cette femme distinguée, belle - trop belle peut-être -, intelligente (enfant, elle avait sauté quatre classes), a mené sa carrière et sa vie à contre-emploi. " Le Figaro 

L'érotisme et la pornographie apportent-ils vraiment la libération, la joie et le bonheur ?

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:21

 

C’est désormais la pornographie qui éduque nos enfants à la sexualité

Tel est le constat que dresse le professeur Israël Nisand, chef du pôle gynécologie obstétrique du CHU de Strasbourg :

"On observe chez les adolescents une sexualité de plus en plus «trash», violente, et une consommation addictive de pornographie très précoce. Certains enfants de 9-10 ans regardent de la pornographie trois heures par jour. Le sociologue Richard Poulin, professeur à l’université d’Ottawa que je cite dans mon ouvrage Et si on parlait de sexe à nos ados ? (1),  montre le lien très net qui existe entre la date du premier rapport sexuel, certaines pratiques (utilisation d’objets, sodomie) et la consommation de pornographie. Celle-ci donne une image dégradée et méprisante de la femme.

Les garçons disent qu’ils regardent des films pornos pour savoir ce que les « meufs » aiment. Ce que la pornographie montre, c’est que lorsque les femmes disent « non », elles veulent dire « oui ».Ces documents fixent des normes, et construisent la sexualité des jeunes autour de l’idée qu’on peut forcer les femmes, puisque finalement, elles aimeront ça.

Cette situation me pousse à poser une question citoyenne : qu’en sera-t-il des rapports hommes-femmes dans l’avenir ? C’est une véritable incitation aux viols (...) il faut savoir que les « tendances » actuelles de la pornographie s’attaquent aux derniers tabous que sont la zoophilie, mais aussi le viol et l’inceste.

la suite ...

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:20

 

Lundi 29 octobre 2012 à Paris : Autour de Jean-Marie Schmitz,
1e séance du Parcours « Pour un management respectueux des personnes »
(JPEG)Jean-Marie Schmitz, ancien DRH du groupe Lafarge vient ouvrir l’année "paire" du parcours de formation à un management respectueux des hommes.

Dans un ouvrage récent, 18 bonnes raisons de détester son entreprise (François Bourin Editeur), Hubert Landier, spécialiste des audits de climat social, pointait les carences du management des entreprises :

« On voit, au cours des entretiens, l’importance que les collaborateurs accordent à l’ambiance de travail, aux relations avec les collègues, le manager direct. Cette prise de conscience doit exister dès la formation initiale. Or je suis frappé de voir à quel point les dimensions humaines et sociales sont peu abordées dans les grandes écoles. Cette formation sociale est indispensable pour comprendre le rôle des syndicats, l’importance du leadership, des relations humaines. L’Histoire montre bien que les plus grands dirigeants sont ceux qui ont intégré cette approche globale. »

Jean-Marie Schmitz est de ceux-là. Ancien président d’Ichtus, il a été chef de cabinet du président du CNPF François Ceyrac, avant de diriger les ressources humaines du groupe Lafarge, et présider la filiale du groupe au Maroc.

Invitez vos amis, vos proches, vos camarades de promotion à écouter le témoignage enthousiasmant d’un homme de conviction. Loin de se lamenter sur le malheur des temps, Jean-Marie Schmitz a toujours investi dans la formation des hommes. Il présentera les trois thèmes qui jalonneront le Parcours : Les hommes, La finalité de l’entreprise, Ethique et résultats. Surtout il confiera les sources où il a puisé ses « principes de réflexion, ses critères de jugement et ses orientations pour l’action ».

La soirée se conclura par un exposé sur le Parcours et sa méthode.


Pour toute information , contacter « Base 49 » Tél. 01 47 63 77 86

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:15

 

Un livre évoqué sur Radio Courtoisie le 18 octobre, avec trois invitées : Caroline Riegel, ingénieur en construction hydraulique, voyageuse, Gaëlle de la Brosse, journaliste, écrivain, et Sylvie Lasserre, journaliste, écrivain, voyageuse.

A écouter vite ICI 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 13:38

 

 - next picture

 

Observons ce tableau, visible en ce moment à l'exposition "Fables du paysage flamand" à Lille.

Ce Paysage d'hiver avec trappe à oiseaux est l’une des nombreuses répliques de l’œuvre de Pieter Brueghel l'Ancien par Pierre Brughel le Jeune (XVIe siècle)

Il s'agit ici d'une scène quotidienne et paisible qui se déroule avec harmonie dans un paysage dépouillé du Brabant, région de l'actuelle Belgique. L'œuvre, d'un format réduit, offre cependant un vaste panorama de campagne lointaine sous la neige. La perspective plongeante à vol d’oiseau avec une ligne d'horizon encore relativement haute permet d’embrasser une vaste étendue.

Un chemin de glace sur lequel patinent les paysans, serpente autour des maisons pittoresques.

Les arbres parsèment le chemin jusqu'à l'horizon.

La vie y semble paisible et enjouée, le sentiment de quiétude emplit les espaces naturels. Les camaïeux de gris et brun clair se mêlent de façon harmonieuse, rehaussés par les aplats de blanc et quelques points de couleur. Une incroyable luminosité emplit la toile et soutient l'idée des derniers jours de l'hiver, le moment du dégel. A droite de la composition, le piège à oiseaux est prêt à fonctionner : une vieille porte en bois faisant office de trappe et soutenue par un manche peut s'abattre à tout instant sur le pauvre oiseau imprudent (un fil va du manche à la petite fenêtre à droite...). Cette scène semble renvoyer à celle de gauche, là où les patineurs, les joueurs de toupie ou de hockey, dont la bonhomie fait sourire, risquent de se briser sous l'effet du dégel. 

Etabli à partir de cette fiche pédagogique

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 00:24
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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:39

à propos de la Charte, à lire ou à relire , un texte toujours actuel de 1995...


Le miracle de l'enseignement ordinaire 

 

Nous voyons souvent dans l'Evangile les Juifs demander au Seigneur un signe extraordinaire qui leur révèlera qu'Il est le Christ. Il leur répond que le signe, c'est Lui-même, c'est-à-dire sa Parole, son enseignement.

Ce qui arrivait à Jésus-Christ sur les routes de la Judée, arrive aujourd'hui à Son Eglise dont beaucoup de fidèles jouent le rôle que les Juifs tenaient il y a deux mille ans.

On demande à l'Eglise du merveilleux, de l'extraordinaire, du sensationnel, du médiatique, des visions, des révélations...

On demande un miracle... et peut-être beaucoup de miracles.

Et on ne voit pas la divinité de ce qu'elle donne ordinairement.

Qui a parlé, dans la presse dite catholique, dans les écoles qui portent le même nom, dans les médias et dans les églises, de la Charte des professions de la santé, que vient de publier, sous la responsabilité du Cardinal Angelini, le Conseil Pastoral pour la Santé ?

Un texte de plus, dira-t-on.

Oui, un texte de plus... qui est un trésor de plus.

La santé, aujourd'hui, est devenue, en raison d'un matérialisme envahissant, une véritable obsession. Le mot de Knock, la définissant comme un "état transitoire qui ne présage rien de bon ", ne résonne plus comme une plaisanterie mais comme une angoisse. Angoisse devant la vie, devant la maladie, devant les soins, devant le monde médical, devant la souffrance... et le soulagement de la souffrance, devant la déshumanisation des hôpitaux, devant les derniers moments, devant l'agonie, devant la mort.

Qui nous dira, pour ces choses qui nous concernent tous, personnellement ou chez nos proches, qui sont le fond de la conversation des transports en commun et des bureaux, des bistrots et des salons, des villes et des villages, et maintenant - hélas ! - des jeunes autant que des vieux, qui nous dira non seulement des principes généraux mais, concrètement, ce qu'il faut faire et ne pas faire ? Qui nous apprendra à vivre, et donc à savoir souffrir, soigner, soulager la souffrance, mourir et accompagner le mourant ?

Qui nous rendra homme quand notre humanité est menacée ?

Ce document - la Charte des professions de la Santé - un de plus ! - apporte toutes les réponses, pratiques, concrètes, immédiates. Sa lecture est aisée, son plan est simple, ses rubriques claires. C'est un manuel.

C'est un manuel de l'Evangélisation de la maladie, de la souffrance et de la mort et, donc, d'un même mouvement, c'est un manuel de l'humanisation de la médecine, des soins, de la vie du malade et de ceux qui l'entourent.

Ne serait-on ni catholique, ni chrétien, mais simplement attaché à l'honneur de l'espèce humaine, civilisée, qu'on applaudirait à tout rompre, à la publication de cette Charte ! Tout Etat digne de ce nom, tout législateur ayant au cœur le souci du caractère humain des lois de son pays devrait en faire le préambule du Code de la Santé Publique.

A ceux qui s'interrogent gravement, coupent en quatre des cheveux déjà rares, pour savoir s'il faut ou non défendre le concept de l'Etat chrétien et ce que signifient ces mots, il convient de répondre simplement que tout Etat soucieux du bien des citoyens dont il a la charge et qui,

dans ce domaine si difficile, cherche une législation digne de l'homme, trouve ici sa référence sûre... et que, donc, tout Etat respectueux de la personne humaine devient, par là-même, au moins implicitement chrétien.

L'Eglise. est "experte en humanité" disait le Pape Paul VI. En voici une preuve concrète, écrasante - qui d'autre, dans les soi-disant autorités morales, a publié un tel guide pratique, charitable, humain, apaisant, éclairant ?

Qui, sur les ténèbres de ces sujets dans lesquelles bute l'humanité depuis le péché originel : pourquoi souffrir ? faut-il souffrir ? pourquoi naître ? pourquoi vivre ? pourquoi mourir et comment naître, vivre et mourir ?, qui a publié aussi clair, aussi simple, accessible à tous ?

Cherchez... dans les loges et les synagogues, les mosquées et les facultés, cherchez dans les institutions et les syndicats... cherchez dans la presse, à la radio et à la télévision... Dieu sait qu'on en parle, de la santé, de la maladie, de la souffrance et de la mort. Seule l'Eglise a donné un tel enseignement.

Et cet enseignement est ordinaire, sans éclat particulier. C'est le rappel de ce qu'elle a toujours enseigné, mais appliqué aux questions nouvelles créées par le développement de la science et des techniques et, aussi, par notre sensibilité moderne.

Pie XII, Paul VI et Jean-Paul II, surtout, avaient beaucoup écrit sur ces sujets. Cette Charte ordonne, résume, présente, en ordre pratique, leur enseignement commun. Et l'homme simple, croyant ou non, ayant en main le texte de cet enseignement, est éclairé, rassuré, réchauffé. Au sens propre du mot, il est évangélisé, puis qu’il vient de recevoir la lumière de la Bonne Nouvelle.

Ainsi procède l'Eglise. Disons-le clairement: il y a plus dans cette humble charte que dans des milliers de manifestations extraordinaires ou guérisons soi-disant miraculeuses. On raconte que lorsqu'on opposait au Pape Jean XXII, qui souhaitait la canonisation de Saint Tho­mas d'Aquin, qu'il n'y avait pas eu, au crédit du Docteur commun, le nombre de miracles suffisants pour le déclarer saint, le Pape répondit souverainement que chaque argument de Thomas d'Aquin était, à lui seul, un miracle.

La boutade va loin : "Ce qui m'étonne, disait Maurras, ce n'est pas le désordre, mais l'ordre". Ce qui est admirable dans l'Eglise, ce n'est pas seulement le merveilleux de certains êtres extraordinaires, c'est la beauté de son enseignement ordinaire.

Chez nous, catholiques ordinaires, laïcs humblement rivés à l'occupation de nos devoirs d'état temporels, dans ce "49, rue Des Renaudes", où se renouvellent chaque jour nos efforts de chrétiens du rang, cette charte est en dépôt. A la disposition de tous. Je crois bien que c'est le seul endroit en France. 

Jacques Tremolet de Villers, Permanences , mars 1995

 

voir Charte des personnels de santé 1995

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:15

       

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:12

 

Apprendre à voir par la peinture
animé par Nicole Buron
Action culturelle : les permanences de notre culture

Des grottes de Lascaux au Moyen-Age : samedi 10 novembre 2012
La peinture de la Renaissance : samedi 1er décembre 2012
Les écoles du Nord et la peinture française : samedi 12 janvier 2013
Les XVII et XVIIIe siècles en Europe : samedi 2 février 2013
Le XIXe siècle : samedi 23 mars 2013
Le XXe siècle : samedi 13 avril 2013
15h-18h30

 Base 49,  49 rue Des Renaudes 75017 Paris 
Informations au 01.47.63.77.86
   
 
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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 17:55


Pléonasme hier, oxymore aujourd’hui, qu’est-ce exactement qu’un mariage durable ? Dans un livre passionnant le Père Pierre-Marie Castaignos, membre de la communauté des Serviteurs de Jésus et Marie, s’emploie à en définir les contours, à en donner les recettes, à mettre en garde contre les écueils.

De quoi je me mêle, diront peut-être certains. Curieux, non, pour un moine de nous apprendre ce qu’est le mariage ? Est-ce que je vais leur expliquer, moi, comment chanter Matines ?

C’est que nous autres restons le nez dans le guidon de notre propre histoire quand le Père Castaignos, lui, après dix ans passés à préparer au mariage et à accompagner des couples en difficulté, en connaît un rayon, (pour rester dans le champ lexical cycliste), et fait montre d’une hauteur de vue, d’un discernement et d’une connaissance fine de l’institution « mariage » dans toutes ses acceptions. Il ne se borne pas à quelques considérations sociologiques générales émaillées de métaphores bibliques, (Je dois manquer d’imagination mais quand on me parle Abraham et Sarah, j’ai un peu de mal à me transposer). Il descend dans la mine et s’attaque vraiment au cœur du sujet de façon très concrète,  évoquant tour à tour atavisme familial, « rapport à l’argent », sexualité,  fidélité, pardon, épreuve,  maladie physique ou psychologique mais aussi importance des fiançailles et séquelles de la cohabitation avant le mariage.

La forme de ce livre, -un entretien avec le journaliste Yves Kerhuon-, rend le ton, simple, direct, imagé, (les exemples sont nombreux et chacun pourra se reconnaître), et même quelquefois passablement drôle. ... la suite sur le blog de Gabrielle Cluzel ...

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 17:47

      le 2300e article ...

Catholiques, Juifs, Protestants et Musulmans unis contre la dénaturation du mariage

Mgr Philippe Barbarin, le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et le Grand rabbin Haïm Korsia, étaient auditionnés devant le groupe de travail UMP à l'Assemblée par les députés Hervé Mariton (Drôme) et Claude Greff (Indre-et-Loire). Le cardinal a déclaré :

"Bien sûr, le Parlement a le droit de légiférer, mais est-ce que c'est bien pour lui de faire tout ce qu'il a le droit de faire?" "Quand on change le sens des mots, on fait une très grande violence aux personnes. Quand un pouvoir se prend pour plus qu'il n'est, il ne sert pas la société, il la met en danger". "Il ne s'agit pas d'ouvrir le mariage à une nouvelle catégorie de personnes, mais de changer le mariage pour qu'une nouvelle catégorie de personnes y entrent, ce n'est pas du tout la même chose. Il s'agit d'un enjeu de civilisation de première magnitude".

Le Grand rabbin Haïm Korsia, aumônier des armées, s'est inquiété d'un possible

"jeu de dominos, d'une logique où en posant un pas après l'autre, on en arriverait au développement de la théorie des genres. Où nous ne sommes plus sexués, nous ne sommes qu'une orientation". "L'objectif premier de l'organisation, c'est la pérénisation de l'organisation et elle repose sur la différenciation".

"Imaginons les conséquences d'un acte qui ferait que les enfants n'auraient jamais la possibilité de dire maman ou papa, avec tout ce que ces mots contiennent d'affection, de tendresse. Comment ne pas y penser?"

Mohammed Moussaoui a demandé s'il n'y avait pas, au nom de l'égalité revendiquée pour tous,

"une confusion entre l'égalité et la similitude. Deux personnes peuvent être égales mais non semblables, ou être semblables mais non égales".

Il s'est interrogé sur l'opportunité de légiférer "quand la question du mariage entre personnes de même sexe concerne seulement 2 à 3% d'individus, et qu'on engage la société dans une voie qui va la modifier profondément".

Le pasteur Claude Baty a réitéré son souhait d'un débat public sur une question qui "ne favorise pas la structuration de la famille", rappelant que "le mariage n'est pas la mise en scène des sentiments mais une organisation sociale".

17/10/2012,  LU ICI

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